workshops réservés aux étudiants en année 1
restitution vendredi 8 avril 2016 à partir de 14h
✘ Thomas Sipp
23 étudiants — salle 109
Quelle est votre question ?
Élaborée par la Conférence des Présidents, la procédure des questions au Gouvernement a été mise en œuvre en 1974. (…) Le temps consacré à chaque question, réponse du ministre comprise, est de 5 à 4 minutes, des chronomètres étant installés dans l’hémicycle de sorte que chacun puisse vérifier le respect de cette règle (extrait du règlement de l’Assemblée Nationale). Thomas Sipp propose aux étudiants de faire ensemble un film « à la forme interrogative », qui rendra visible les
questionnements personnels que se sont posés les étudiants au cours de leurs six premiers mois dans une école d’art : sur eux, sur leur travail, sur le monde qui les entoure…
Thomas Sipp est auteur-réalisateur de films documentaires et de documentaires sonores, professeur de vidéo et médias à l’isdaT beaux-arts.
✘ Lucie Chaumont
23 étudiants — salle 108
Faire avec
Faire avec rien.
Faire avec peu.
Faire avec les contraintes.
Faire avec ce qui est à portée de la main.
Faire avec ce qui se trouve autour.
Faire avec soi-même.
Faire avec les autres.
Faire ensemble.
Durant ce workhop, il sera question de matériaux, d’outils, de recyclage, de bricolage, de choix, de fabrication, d’espace, de contexte, de situation, d’économie, de moyens, d’échelle, de ressources, d’autonomie, d’action, de souplesse, d’adaptation, de prendre position, de contraintes, de limites, d’obstacles, d’endurance, de ténacité, de parcours, de dépassement, de l’inviduel, de construction, du collectif, de travail qui relie.
Artiste plasticienne diplômée de l’ENSBA Paris en 2001, Lucie Chaumont est représentée depuis 2004 par la Galerie Eva Hober, Paris. Elle pratique la sculpture, le dessin, l’installation dans une logique d’économie de moyen.
✘ Jocelyn Bonnerave
20 étudiants — Abbaye de Lagrasse
Ce workshop propose une double mise en relation : celle de l’écriture littéraire avec les arts plastiques, et celle de la création contemporaine avec un monument patrimonial. Nous chercherons donc des correspondances et des passages entre différents gestes artistiques, entre l’histoire, le présent et l’avenir, entre la mémoire et l’imaginaire. Les étudiants seront logés dans des gîtes au cœur du village. Le travail se tiendra dans la partie publique de l’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, où nous serons reçus par la Maison du Banquet et des Générations. Nous considérerons ce bâtiment à la façon d’un ethnologue en pleine enquête : par le recueil de données, par la tentative d’interprétation, mais aussi par la déconstruction critique et le recours à l’imaginaire.
Né en 1977, Jocelyn Bonnerave est écrivain. Il s’est formé à la littérature (école normale supérieure et agrégation de lettres modernes), ainsi qu’aux sciences sociales et à l’esthétique (thèse d’anthropologie à l’EHESS sur la performance comme médium investi conjointement par les musiciens, les plasticiens et les littéraires).
✘ Gaëlle Sandré
23 étudiants — salle 106
Faute au copieur
5 jours pour reproduire une œuvre en 12 exemplaires. « Vous me copierez 100 fois : “ Je ne copierai pas sur mon voisin ” ». Pourtant la copie à longtemps été un outil pédagogique dans les beaux-arts. À l’heure où nous appréhendons les œuvres principalement par leur reproduction, quelle est la valeur de ces notions de copie, d’unique et de multiple ? La proposition consiste à choisir une œuvre en 2 dimensions, puis à concevoir et réaliser une machine permettant de reproduire cette œuvre en petite série. Il s’agit d’expérimenter empiriquement la perte d’aura de l’œuvre lors de sa reproduction, décrite par Walter Benjamin.
Designer graphique installée à Toulouse, Gaëlle Sandré porte un intérêt particulier à la matérialité de l’objet graphique. Seule ou avec Sébastien Dégeilh, avec qui elle collabore sous le nom de Rovio, elle travaille pour des organismes du secteur culturel et éditorial.