État des recherches — eunice bélidor

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.


Le séminaire État des recherches est un moment public pour découvrir les pratiques et les recherches artistiques des membres de l’isdaT.

Dans le cadre des Résidences Transatlantiques 2023/2024, l’isdaT reçoit eunice bélidor, commissaire d’exposition, autrice et chercheure canadienne, du 16 au 31 mars 2024. Durant son temps de résidence à Toulouse, elle rencontrera les étudiant·es, diplômé·es et partenaires de l’isdaT, et assistera à quelques cours et workshops. Cette résidence sera également l’occasion pour elle de découvrir l’écosystème toulousain de l’art contemporain, afin d’enrichir son travail qu’elle présentera lors de cet État des recherches.

Née à Montréal, eunice bélidor est commissaire, autrice et chercheure. Sa pratique curatoriale porte sur l’écriture épistolaire comme vecteur d’archives affectives des recherches curatoriales. Elle détient une maîtrise en Histoire de l’art et culture visuelle ainsi qu’un diplôme d’études supérieur en études curatoriales de l’Université York (Toronto). Ses projets ont été présentés au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée d’art contemporain, à la Galerie de l’UQAM et à articule. Ses écrits sont inclus dans le Brooklyn Rail, Hyperallergic, esse arts + opinion, Espace, et Vie des Arts. En 2018, elle fut la récipiendaire du prix de la commissaire émergente de la Fondation Hnatsyshyn.


“Pour un premier voyage de recherche curatorial en France, je souhaite poser un regard critique sur la permaculture institutionnelle (Guillaume Désanges), et voir si celle-ci influence le commissariat d’exposition français ailleurs qu’au Palais de Tokyo, si elle s’applique hors d’une ville comme Paris, et comment la permaculture institutionnelle peut influencer le commissariat à Montréal et ailleurs au Canada. Est-ce que ce fondement, qui se veut inclusif et durable, a bel et bien un impact sur les communautés artistiques exclus du mainstream, mais aussi sur l’environnement ? Comment les artistes français réfléchissent et créent à travers le sérieux de la crise climatique ? Quels sont les moyens que les artistes racisé·es utilisent pour parler d’enjeux de race et de genre dans leur travail ? Où en sont ces conversations vis à vis de là où elles en sont rendues en Amérique du Nord ?

Un récent séjour à Berlin m’a fait réaliser à quel point les modes de création, les types de lieux d’expositions et de diffusion sont multiples et diffèrent des options au Canada ; j’aimerais découvrir ces lieux de diffusion, mais aussi les ateliers d’artistes aux pratiques transdisciplinaires. Je souhaite ouvrir mon champ de connaissance curatorial et artistique au-delà du Canada où je vis et œuvre.”

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