workshop design / vidéo
15 étudiants — salle 202
Workshop ouvert aux étudiants en années 2 à 5 option design.
Ce projet propose d’explorer les dialogues entre contenu vidéo et surfaces de projection OU espace de projection (à l’état de texture ou de volume).
Que se cache-t-il derrière le simple fait de mettre une vidéo en espace ?
Nous verrons aussi bien comment un contenu numérique entre en résonance avec un type de surface de projection : matiérée, transparente, statique ou en mouvement… Et comment une surface de projection inspire un type de contenu vidéo adéquat : “si je plie une feuille en deux, elle présente deux faces en pente, une fois posée au sol, quel type de contenu vidéo peut être produit pour amplifier cet effet de pente, de symétrie…”
L’enjeu est de se familiariser avec le medium vidéo comme un terrain d’expérimentation de textures dynamiques, les allers retours entre numérique et analogique permettent de prendre conscience qu’une vidéo peut s’incarner dans l’espace, se qualifier au point de devenir indissociable de sa surface de projection ; si tout se passe bien, les deux devraient devenir quasi indissociables !
Après avoir étudié le design textile à l’ENSAAMA, Laureline Galliot choisit d’étudier le design produit. Un stage de 6 mois chez Marc Newson lui confirme sa volonté d’alimenter un profil pluridisciplinaire et elle sort diplômée de l’ENSCI Les Ateliers avec les félicitations du Jury en 2012 pour son projet “digital crafts”.
Influencée par sa pratique intuitive, compulsive, tactile de la peinture sur Ipad, Laureline Galliot explore les nouvelles formes de picturalités offertes par les logiciels de sculpture et coloration virtuelles découverts lors d’une expérience professionnelle chez Disney Research lab (Pittsburgh, États-Unis). Combinés à une imprimante 3D, ils lui permettent notamment de produire des objets directement peints en trois dimensions donnant naissance à une nouvelle forme de “chalkware” ; artisanat du plâtre.
Elle est lauréate du prix de design de vase à la villa Noailles en 2013, ses pièces rejoignent les collections nationales de design français du Cnap. Son travail est exposé dans des musées et centres d’art tels que le Swiss Institute de New York, le Mudam au Luxembourg, la galerie SEEDS à Londres, le Madd à Bordeaux, le Centre Pompidou et plus récemment le MAD, Musée des arts décoratifs de Paris. Depuis 2015, elle édite des designs pour tapis avec le fabricant italien de tapis Nodus, développe des séries de textiles avec des fabricants autrichien, italiens et japonais (dans le cadre de sa résidence à la Villa Kujoyama encadrée par l’Institut français et la fondation Bettencourt Schueller, Kyoto, 2017).