État des recherches — Matérialités ! Céramique, low-tech & écologie (politique)

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Fragment corallien — Caryophyllia clavus n°1, Élise Rigot, mai 2021, Impression 3D, Grès. Aide à la production : Guillaume Barbareau, pièce réalisée au 8Fablab de Crest
Plateforme INFUS3D — Dispositif de fabrication additive multi-matières grand format, Guillaume Barbareau, mars 2022, test d’extrusion d’argile sur buse 14mm pour le LAAS CNRS, Toulouse
Brique pour ventilation naturelle, expérimentation formelle, Nathalie Bruyère, septembre 2021, Impression 3D, terre rouge chamoté. Pièce réalisée au 8Fablab. Photographie © Christine Sibran
Fragment corallien — Caryophyllia clavus n°1, Élise Rigot, mai 2021, Impression 3D, Grès. Aide à la production : Guillaume Barbareau, pièce réalisée au 8Fablab de Crest

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

Conférence également disponible en live et en replay sur notre chaîne YouTube.


Le séminaire État des recherches est un moment public pour découvrir les pratiques et les recherches artistiques des membres de l’isdaT.

Avec Nathalie Bruyère, Élise Rigot & Guillaume Barbareau.

L’impression 3D argile commence à se démocratiser. Initialement créé comme instrument de production de design expérimental, cette technologie réinterroge notre rapport au patrimoine, au design et à la l’architecture. Cette technique d’impression demande un suivi manuel intense contrairement aux autres techniques de fabrication additive ou processus numérique de réplication exact de fichier. L’argile, par sa matérialité et ses propriétés, permet de repenser un rapport à l’ornement, à la sculpture et à des objets usuels. Quels sont les nouveaux champs d’application pour l’impression 3D argile ? Quelles matérialités cette technologie permet-elle d’interroger ? Quels changements dans la démocratisation des techniques ?

Une machine pour faire de la réappropriation technique par l’impression 3D argile peut-elle être un chaînon manquant dans la démocratisation des techniques ? Comment les productions qui sont mises en œuvre peuvent-elles interroger notre patrimoine vivant par des sculptures de fragments de coraux ou par un rapport renouvelé à l’architecture et au design ? Voici quelques exemples de pratiques explorées avec l’impression 3D argile par Nathalie Bruyère, Élise Rigot & Guillaume Barbareau. Ils dialogueront ensemble sur ces questions et les stratégies de projet qu’ils ont développées à partir de cette technique.


Nathalie Bruyère a fondé en 1998, POOL products avec Lorenz Wiegand suite à sa formation à la Domus Academy en 1994, puis l’agence Duffau & Associés. L’agence allie son travail à de la recherche avec l’association Ultra Ordinaire. En 2004, ils décident d’explorer la production au travers de milieux précis et en rapport aux nouvelles technologies et aux low-tech au travers une hybridation pour mettre en place leur concept de Standard Ouvert. À l’isdaT, elle est responsable de la recherche sur Global Tools.

Guillaume Barbareau est designer et enseignant. Sa démarche porte sur les enjeux de la compréhension et d’appropriations des techniques. Ses activités sont dédiées au pilotage de projets R&D dans les domaines des Low techs et de l’impression 3D, ainsi qu’à l’élaboration de formats de transmissions.

Élise Rigot est une jeune artiste-designer française. Elle est diplômée normalienne en design (école Boulle & ENS Paris-Saclay) et elle est chercheuse (doctorante) en design (LAAS-CNRS & LLA-CRÉATIS). Sa recherche porte sur les implications éthiques et politiques des nouvelles technologies. Elle mène actuellement une thèse en design sur la notion des savoirs sensibles au sein d’expérimentations transdisciplinaires sur les technologies 3D et l’ingénierie du vivant. Elle est l’auteure d’un podcast, Bio Is The New Black, autour du design et des technologies de bio-fabrication et elle est à l’initiative du projet Corallum Fabrica, une archive en ligne open-science sur les architectures coralliennes.

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