Professeur·es en art, design et design graphique

Samuel Aden

Design
Franco-Somalien, Samuel Aden est designer et enseignant à l’isdaT. Il partage son activité entre recherche appliquée et fondamentale. Son travail est centré sur une phénoménologie de l’écoute et particulièrement sur la perception du silence. En 2020 il fonde l’International Institute of Good Vibrations.


Alexandra Aïn

Histoire du design graphique
Biographie à venir


 

Hervé Ambal

Dessin technique
Hervé Ambal est diplômé de l’École d’architecture de Toulouse en 2006 pour le projet « Métamorphose architecturale en vieille ville », qui fait suite à un DNSEP Design d’Espace obtenu à l’École des Beaux-Arts. Lors de son stage de fin d’étude, suivi de chantier de reconstruction du temple du Baphuon à Angkor au Cambodge (École Française d’Extrême Orient), il affine sa perception du construit dans un site, un contexte, un territoire vaste et modelé par l’homme. Il est co-gérant, architecte et urbaniste de l’Atelier AR357.


Sandra Aubry

Dessin, volume, matériauthèque
Sandra Aubry est titulaire d’un DNSEP obtenu à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, site de Rennes. Sa pratique plastique pluridisciplinaire cherche à travers la reprise notre lien à l’héritage et au vivant. Elle travaille en duo avec l’artiste Sébastien Bourg depuis 2008. Elle a participé à plusieurs résidences et son travail est présenté dans différentes institutions en France et à l’étranger lors d’expositions personnelles, collectives et de foires (Art paris, Fiac, Drawing now, Fondation Vasarely, CCC Tours, Galerie Mixed Greens, New York…). Son travail fait également l’objet de commandes publiques (Commande du Centre Pompidou-Metz, 1% artistique à Montargis, commande de la Région Centre…). Enfin, elle est invitée pour des workshops en école d’art et a effectué un remplacement à l’ESBA d’Angers en 2015 en phase programme et projet. Depuis 2008, elle intervient ponctuellement dans le cinéma, le théâtre et la publicité en tant que directrice artistique, scénographe et model maker. Elle intervient depuis 2015 à l’isdaT en tant qu’enseignante en dessin et volume en année 1 et en option design.


Lionel Bataille

Maquette
Lionel Bataille, ingénieur de l’Université de Technologie de Compiègne, enseigne dans l’option design et intervient en design d’objet, technologie, créativité, AutoCAD et Rhino3D. Il anime également l’atelier maquette. Après son service national au Centre Universitaire de Tlemcen (Algérie) et une première expérience chez TECHNAL, systèmes architecturaux en aluminium, il fonde à Toulouse en 1987 INTEGRAL DESIGN, une agence de design industriel. Depuis 2006, il participe chez COLDINNOV à des programmes de recherche sur des solutions de réfrigération et climatisation solaires essentiellement destinées à l’Afrique et au Moyen Orient et sur des systèmes de froid basés sur un procédé thermochimique original et la valorisation de chaleurs fatales. Ses projets ont été plusieurs fois récompensés : prix 2009 « CleanTech Republic » et 2010 « L’Usine Nouvelle » Innovation & Écoconception, trophée 2011 de l’export de la Région Midi-Pyrénées, prix 2013 du jury des Assises Étudiantes du Développement Durable et 2014 « Innovation & Développement industriel » de l’Université de Compiègne, Trophée 2014 « Innovation technique » de l’ESSEC Business School.


Yeelena de Bels

Webdesign
Biographie à venir


 

Simon Bergala

Peinture et dessin
Après des études à l’École des beaux-arts de Lyon (ENSBA) et à l’École d’art d’Hambourg (HFBK), Simon Bergala a résidé à Berlin, Los Angeles puis Paris. Son travail, essentiellement lié à la peinture, a été présenté à la galerie Hinterconti et à HFBK à Hambourg ainsi qu’à Berlin. Il a été également exposé au Frac Limousin, à Los Angeles Contemporary Exhibition (LACE), à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne pour Rideaux/Blinds, à la Tôlerie à Clermont-Ferrand à Ygrec dans le cadre d’une collaboration avec « Joy » ou avec « le berceau » à Marseille. À côté de son travail de peinture, il développe actuellement un travail centré sur des matériaux textiles en duo avec l’artiste et couturier Paul Desravines.

Conjointement à son travail de peinture, il mène un travail de recherche à partir des écrits et des notions d’Édouard Glissant, « le tout-monde », « la relation », « la créolisation » en rapport avec des formes artistiques récentes qui agencent de manière inédite une variété de langages ou de structures sémiotiques. Il a également contribué au groupe de recherche ACTH (Art Contemporain et Temps de l’Histoire). En parallèle à ces activités, il écrit au sujet d’artistes à l’occasion d’expositions et de publications et réalise occasionnellement des commissariats d’expositions.


Nathalie Bruyère

Design
En 1998, Nathalie Bruyère a fondé POOL products avec Lorenz Wiegand suite à sa formation à la DOmus Academy en 1994. POOL products développe des objets simples, utilisables par chacun dans la vie quotidienne, éthiquement responsables, rationnels, tout en tirant pleinement avantage d’un système de production différent. Notre recherche développe le principe de « plug-in », mis en œuvre par exemple dans les crochets italiques et les lumières Lampions dont les formes expriment clairement leur mode de fabrication. Résultat d’un processus industriel conçu pour obtenir une souplesse maximale, ces objets, comme les pièces d’un jouet Meccano, peuvent être mis en place et utilisés selon les besoins spécifiques d’une personne à un moment donné. En association avec l’architecte Pierre Duffau, elle crée l’agence Duffau & Associés et le noyau de recherche international Ultra Ordinaire. Elle explore ce concept à une plus grande échelle et se focalise sur le rapport à la production entre les nouvelles technologies et les autres outils de fabrication, confronté à l’économie du partage. Elle est responsable du projet de recherche Global Tools, today qui l’amène à créer un dialogue autour de Global Tools sous forme d’entretiens avec les principaux fondateurs du mouvement radical italien. Ce travail de recherche ayant comme objectif de questionner et démêler les concepts de l’époque et leurs devenir dans la pratique contemporaine du design. La restitution de ce projet de recherche sera une première édition à l’isdaT et à été faite avec Victor Petit, préface Catherine Geel.


Jean-Pierre Castex

Volume, installation
« Depuis plusieurs années, je me suis retiré de ce qu’il convient d’appeler une carrière artistique et mon activité dans ce domaine se concrétise par une production écrite et des recherches sur papier et en volume qui jalonnent et sont issues de ce que je voudrais appeler « atelier domestique ». Cela signifie que les matériaux, les motifs, le rythme de production et les destinations de ces objets sont, le plus possible, directement liés à l’économie de cet espace (domestique). Ils sont visibles dans mon atelier ouvert ou produits pour être donnés ou échangés. Il m’arrive parfois de répondre à une invitation amicale pour une œuvre destinée à un espace public ou privé. En cours. Textes : _ Journalier _ À toute chose malheur est bon. Volume : _ Ustensiles (sculptures pour table). Dessin : _ Assez joué (carnets) Je suis, du reste, enseignant à plein temps ce qui satisfait amplement à mon désir de partage à propos des nécessités de l’art. »


Laurence Cathala

Dessin, peinture
Laurence Cathala est née en 1981, elle vit et travaille à Lyon. Son travail se construit autour du dessin et de ses rapports avec l’écriture et la littérature, abordant également la sculpture et l’installation. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (2006), a étudié au Emily Carr Institute of Arts de Vancouver (programme d’échange de l’Ensba, bourse Colin Lefranc, 2005), a travaillé à Berlin après son diplôme (Prix LVMH des Jeunes Créateurs, 2007). Elle a participé à plusieurs résidences, expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger : Est-Nord-Est (Québec, 2009), Urdla (Villeurbanne, 2012 et 2016), Fondation Bullukian (Lyon, 2013), ENAC, École Nationale de l’Aviation Civile (Toulouse, 2014), Fondation Écureuil (Toulouse, 2015), Galerie 22,48 m2 (Paris, 2016), La Halle (Pont-en-Royans, 2016), Salon de Montrouge 2017, Galerie Manière Noire à Berlin, Crédac Centre d’art contemporain (Ivry, 2019)… Elle a été nominée en 2017 pour le Prix Aware organisé par le ministère de la Culture et l’association Aware – Association of Women Artists Research and Exhibitions. Elle développe actuellement divers projets plastiques autour de l’édition, de l’écriture et de la lecture orale — performance éditoriale crystal maze avec l’agence du doute (Ensba, Paris, 2015, Urdla, Villeurbanne, 2017, Cave Poésie, Toulouse, 2019), lectures performées lors de « Florilège 1- Sangama » (Paris, 2017), au Festival « Extra ! » des Littératures hors du livre (Centre Pompidou, Paris, 2017) et à l’occasion de l’exposition collective « Brouhaha » à Belfort, commissariat de Michaël Roy). En 2021, elle sera invitée à la Maison de la poésie de Rennes pour une résidence tournée vers l’écriture, elle sera également invitée par le Frac de Haute Normandie en résidence, dans le cadre d’un événement autour de Flaubert et de l’écriture du roman de Madame Bovary.


François Chastanet

Design graphique, typographie
François Chastanet (1975), architecte et designer graphique (DPLG École Nationale d’Architecture & Paysage Bordeaux / DEA « Projet architectural et urbain: théories et dispositifs » à l’École d’Architecture de Paris-Belleville, École doctorale « Ville et Environnement » / Post-diplôme Atelier National de Recherche Typographique — ANRT), co-fondateur du studio TypoMorpho basé à Bordeaux, enseigne depuis 2002 la typographie et le dessin de caractères au sein de l’option design graphique de l’isdaT (et conjointement de 2010 à 2012 dans l’option design de l’École Supérieure d’Art et de Design de Saint Étienne — Esadse). Entre projets de conception graphique et pratique documentaire photographique, il explore les relations entre urbanisme, architecture et signe écrit dans un monde culturellement globalisé, des systèmes signalétiques institutionnels aux pratiques manuscrites éphémères. Il écrit sur l’épigraphie urbaine et l’évolution de la lettre latine dans l’espace public à l’articulation des 20e et 21e siècles, notamment dans les mégalopoles sud et nord-américaines (Pixação : São Paulo Signature, XGpress, 2007 and Cholo Writing : Latino Gang Graffiti in Los Angeles, Dokument Press, 2009), sur les outils des pratiques calligraphiques éphémères dans l’espace public chinois (Dishu : Ground Calligraphy in China, Dokument Press, 2013) et sur l’enseignement de la création typographique (Lettres de Toulouse, Expérimentations pédagogiques dans le dessin de lettres, B42, 2018).


Valérie du Chéné

Peinture, dessin, son
Née en 1974 à Paris, Valérie du Chéné vit et travaille à Toulouse et à Coustouge. Il lui est important en tant qu’artiste aujourd’hui de rendre visible des mécanismes de vies ou des éléments de volumes qui n’apparaissent pas ou plus : « rendre visible un morceau de réalité ». Pour certains projets, Valérie du Chéné fait intervenir le langage sous une forme protocolaire d’enquêtes auprès de personnes volontaires avant de produire peintures dessins ou sculptures (Lieux dits au Japon en 2010 , Incidence à Paris en 2013). En 2014, elle collabore avec l’historienne Arlette Farge à propos des archives judiciaires du XVIIIe à Paris ; un livre La Capucine s’adonne aux premiers venus aux Éditions La pionnière en découle, ainsi qu’une exposition L’Archipel au CRAC LR à Sète. Parallèlement, Valérie du Chéné a fait un travail avec les détenus du Centre Pénitentiaire de Béziers en partenariat avec le MRAC LR de Sérignan dont la restitution est le livre En mains propres édité par Les éditions la villa saint clair en 2015, ainsi qu’une exposition Mettre à plat le cœur au ventre au centre d’art le bbb à Toulouse en 2016. Depuis 2012, elle est enseignante et coordinatrice pour la première année à l’isdaT ; avec trois ateliers : Ondes à Sonder », « Tomber dans l’espace » et « Les films ne poussent pas dans les arbres contrairement aux bananes qui murissent au soleil ». Depuis 2019, elle est invitée à collaborer par et avec Hervé Senant au séminaire de recherche « Genre 2030 » avec des étudiants en fin de cycle et de jeunes artistes. De 2017 à 2019 avec l’artiste Régis Pinault, ils réalisent ensemble un film Un ciel couleur laser rose fuchsia à Cerbère en partenariat avec la RÉGION et la DRAC Occitanie, avec le soutien de l’association shandynamiques et du centre d’art contemporain la Chapelle St Jacques, St Gaudens.


Étienne Cliquet

Pratiques artistiques multimédia
Étienne Cliquet est artiste. Il vit et travaille à Toulouse où il enseigne à l’isdaT. Son travail s’inscrit à la fois sur Internet, dans des lieux d’art et d’autres milieux. De 1999, il co-fonde le collectif Téléférique en collaboration avec des artistes et des informaticiens autour d’un site de téléchargement, l’organisation de démos collectives (galerie Le Sous-Sol en 2000 à Paris, Centre Georges Pompidou en 2001, espace Immanence à Paris en 2002), et la réalisation d’œuvres en ligne (Mudam.lu à Luxembourg en 2002 ou le Magasin à Grenoble en 2005). À partir de 2005, il développe des recherches en origami assisté par ordinateur qu’il publie sur le site Ordigami.net et qu’il expose dans différentes institutions (Glassbox à Paris en 2008, XiYiTang à Shanghai en 2009, Les Capuçins à Embrun en 2011, Fondation François Schneider à Wattwiller en 2014, Gaité Lyrique à Paris en 2014, Printemps de Septembre à Toulouse en 2016, Centre photographique de Rouen en 2018), mais également en participant à des conventions d’amateurs d’origami en France et à l’étranger. Certaines œuvres s’inscrivent dans l’espace public dans le cadre du 1% (Université Paul Sabatier à Toulouse en 2005) ou sous forme de fresques dans des centres de données informatiques (Datacentre-art.net).


David Coste

Édition et images, co-responsable de l’atelier édition
David Coste est un artiste dont la pratique implique la circulation et la réinterprétation des images. Sa démarche se déploie dans une convergence des pratiques du dessin, de la photographie, de l’installation dans une oscillation constante entre réalité et fiction. Ses travaux ont fait l’objet d’expositions : au Centre d’art La Chapelle Saint Jacques, galerie Vasistas, la Nuit Résonance (Lyon), Drawing Now au Carrousel du Louvre (Paris), le Printemps de Septembre (Toulouse)… et ont intégré des collections publiques notamment les FRAC Haute-Normandie (2014) et Midi-Pyrénées (2013). Son premier catalogue monographique a été publié avec l’aide du CNAP en 2012, aux éditions Jannink. Il collabore également souvent avec le compositeur Pierre Jodlowski : Biennale de Musique Contemporaine (Lyon), Integralive08 (Suède & Royaume-Unis), Centre d’Art de Taipeï, Cinédance (Montréal), et avec le designer graphique Grégoire Romanet : Territoires Intermittents et Une Pièce en Trois Actes. Il enseigne à l’ESA Pyrénées depuis 2008, et à l’isdaT depuis 2011, où il propose des séances d’écoute avec des compositeurs de musique contemporaine. En 2014, il co-organise avec Valérie du Chéné une table ronde autour des revues de dessin contemporain, présenté au FRAC Midi-Pyrénées (les Abattoirs). Il participe également au projet Braconnages.


Margot Criseo

Design graphique
Biographie à venir


 

Michel Cure

Peinture, couleur
Michel Cure a étudié à l’École des Beaux-Arts de Toulouse de 1977 à 1982. Il obtient le Grand Prix de peinture de la ville de Toulouse et le DNSEP à Montpellier en 1982. Suivent de nombreuses expositions, Salon d’automne à Paris, Galerie F. Courtiade à Toulouse, Foire de Bari et Biennale de Bologne en Italie. En 1990, il reçoit le Prix de la Fondation du Languedoc. En 1992, il est acheté par le FRAC Midi-Pyrénées et obtient une bourse de voyage en Italie. De 1993 à 2013, nombreuses expositions en galerie et lieux institutionnels : Musée Denys Puech, Galerie Ste Catherine, Château de Taurines en Aveyron, Espace Croix Baragnon, Espace Écureuil, Galerie Le Confort des Étranges à Toulouse, Centre d’Art Georges Pompidou dans le Lot, Galerie P.M Dugas à Paris. En 2001, commande publique, dans le cadre de la rénovation et de l’agrandissement du Musée Fenaille (archéologie), Rodez : A. Philippon, conservatrice, P. Dubois, Architecte. Participation aux colloques « Préhistoire et art contemporain » dans le Lot avec J. Clottes, N. Aujoulat (Lascaux),D.Baffier (Chauvet) et les artistes H. Cueco, J. Ber, F. Bouillon, K. Loder. En octobre 2014, Michel Cure est invité en Chine pour deux expositions à Pékin et Liaocheng. Il enseigne la couleur et la peinture à l’isdaT depuis 1998.


Sébastien Dégeilh

Design graphique
Suite à son DNSEP aux beaux-arts de Besançon, Sébastien Dégeilh travaille avec R2 à Porto (Portugal) et 642 à Saint-Étienne. Après à un post-diplôme Design et recherche à l’École supérieur d’art de Saint-Étienne, il choisit de s’installer comme graphiste indépendant à Toulouse où il collabore avec Gaëlle Sandré sous le nom de Rovo. Dans une approche alliant typographie et illustration, ils conçoivent des projets d’identité visuelle, de communication événementielle et d’édition dans le champ culturel. Il porte un intérêt aux signes et écritures produits pour ou par des territoires qu’ils soient ruraux ou urbains, communs ou touristique.


Natacha Détré

Méthodologie de l’écriture
Natacha Détré est théoricienne de l’art et enseigne la méthodologie de l’analyse et de l’écriture à l’isdaT depuis 2015. De 2000 à 2010, elle exerce différents métiers liés à la production d’expositions : coordinatrice de projets (Le Plateau – Frac Île de France), assistante d’exposition (Le Fresnoy à Tourcoing, artconnexion à Lille, Macba de Barcelone), chargée de production (Printemps de septembre, Octobre rose). De 2006 à 2008, elle réalise un Master Création artistique et développement du territoire à l’Université du Littoral Côte d’Opale à Dunkerque. Elle réalise une thèse de doctorat en Arts et sciences de l’art à l’Université Toulouse — Jean Jaurès de 2011 à 2014, intitulée Les Relecteurs d’images, une pratique artistique contemporaine de collecte, d’association et de rediffusion d’images photographiques. Depuis 2015, elle partage l’enseignement entre l’isdaT et l’ESA Pyrénées à Pau. Elle coorganise plusieurs Journées d’étude aux Abattoirs : L’image empruntée, l’artiste comme éditeur (2013) et RE-Emprunt, remix et rééditing dans les arts actuels (2015). Ses travaux de recherche portent sur le statut des images photographiques, le réemploi d’images existantes et sur les dispositifs mis en place par les artistes autour d’archives. Elle questionne plus récemment l’émergence de la photographie dans l’édition (Journée d’étude Le Bauhaus et le graphisme, 1919-2019, ESA Pyrénées). Elle publie dans les revues Focales (2018) et Réel-Vituel (2019).


Olivier Dollinger

Vidéo, performance
Né en 1967, vit et travaille à Paris. Entre 1995 et 2002, Olivier Dollinger a mis en scène et livré aux mains du public un mannequin de réanimation prénommé Andy : recueilli par l’artiste, hébergé chez des proches, proposé comme objet de fiction à une classe d’enfants, puis mis à la disposition des visiteurs d’une exposition, le mannequin a tour à tour été choyé, détourné, embrassé, chahuté et violenté jusqu’à son entière destruction. Exutoire de fantasmes plus ou moins cruels, Andy a été le révélateur d’un échantillon édifiant de personnalités. C’est précisément le comportement humain, physique et émotionnel, que l’artiste scrute au travers de la performance, du film, d’œuvres sonores et de l’installation, s’entourant lorsque nécessaire de compétences extérieures au milieu de l’art : bodybuilder, adepte du tuning, gymnaste, mais aussi médium, hypnotiseur ou magicien. Autant de pratiques dont l’objet repose sur la démonstration, la manipulation ou la prouesse du corps. Lorsque l’artiste invite son public à entrer en contact avec l’au-delà par le biais d’un médium (The Spirit Voices on Air, 2006), ou lorsqu’un magnétiseur conduit un groupe d’actrices hollywoodiennes en état d’hypnose sur les traces de l’iconique Marilyn (Reverb (le Projet Norma Jean), 2003), Olivier Dollinger nous laisse entrevoir les interstices de la réalité où se loge l’inconscient, humain mais aussi cinématographique. Témoin d’une scène restituée ou acteur impliqué dans le dispositif de l’œuvre, le spectateur peut alors accéder à ce que l’artiste envisage comme une « nouvelle réalité », pensant « le réel et le virtuel non comme deux dimensions séparées et en opposition, mais comme une même forme de l’expérience que nous faisons de la réalité contemporaine. »


Jérôme Dupeyrat

Histoire de l’art
Souvent menées dans un contexte collectif, les activités de Jérôme Dupeyrat se déploient à différents endroits du travail de l’art : la recherche et la critique, l’édition, le commissariat d’exposition et la programmation artistique, la création et l’enseignement. À travers l’ensemble de ces pratiques, il prête attention aux relations multiples entre art, édition, images, médias, pédagogie et politique. Il est notamment l’auteur du livre En grève, Art et conflit social (éd. Lorelei, 2024), d’une thèse de doctorat (Les livres d’artistes entre pratiques alternatives à l’exposition et pratiques d’exposition alternatives, dir. Leszek Brogowski, Université Rennes 2, 2012), d’un recueil d’entretiens (Entretiens : Perspectives contemporaines sur les publications d’artistes, Rennes, éd. Incertain Sens, 2017), et de nombreux textes dans des revues, des actes de colloque, des catalogues d’exposition et des publications d’artistes. Avec Julie Martin, il assure la programmation artistique de Trois‿a, à Toulouse, ainsi que la direction des éditions Lorelei.


Jean-Marc Evezard

Infographie 3D
Jean-Marc Evezard débute ses études à l’école des Beaux-Arts de Toulouse où il obtient tout d’abord un DNA avec les félicitations du jury en 1996 puis un DNSEP Design d’espace également avec les félicitations du jury en 1998. Par la suite, il étudie à l’université des sciences humaine de Strasbourg où il obtient avec la mention très bien un DESS I.S.A.C. (image de synthèse appliquée à la communication). Il crée et gère la société Les Yeux Carrés depuis 1999 dans laquelle il exerce la photographie et l’image de synthèse fixe et animée. Il travaille sur des sujets aussi variés que l’aérospatial avec des partenaires tel que AIRBUS, le CNES, l’ESA, le CNRS, THALES, ASTRIUM… ou l’architecture avec de nombreux acteurs dont Jean-Michel Wilmotte ou Jean-Pierre BUFFI. De 2005 à 2008, il enseigne l’infographie et la photographie à l’IUP d’arts appliqués de la faculté du Mirail à Toulouse.


Éléonore False

Photographie, image
Éléonore False est une artiste française née en 1987, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2013 et d’Olivier de Serres (design de mode en environnement, option textile) en 2008. Dans le cadre d’expositions personnelles, elle a investi en 2015 la Project Room du MRAC Occitanie et le Belvédère du Palais des Beaux-Arts de Paris, puis en 2016 le Musée Expérimentale El Eco à Mexico, l’espace d’art Glassbox à Paris ainsi que le Kunstverein de Hanovre. Plus récemment, son travail a été présenté en 2019 à la galerie VNH à Paris et au centre d’art Le Grand Café à Saint-Nazaire. Elle a également participé à plusieurs expositions collectives, Ne trébuchez pas sur le fil…! à Triangle France (2014), Contact(s) à la Galerie Jérôme Poggi (2015), De leur temps à l’IAC (2016), Le nouveau monde industriel à la Galerie Continua (2016), La liberté des liaisons au CAC Les Capucins (2017), Talismans à la Fondation Calouste Gulbenkian (Paris, 2018) ou encore au MAC/VAL et MNHI, persona grata au CCC OD et à 40MCUBE en 2019. En 2017, elle a reçu le soutien du CNAP pour une recherche au Japon, en 2016 celui de la FNAGP. Son travail fait partie de plusieurs collections privées et publiques comme la Fondation Lafayette Anticipation, le FRAC Île-de-France, le FMAC de la Ville de Paris, le MAC/VAL, le MRAC Occitanie, les Beaux-Arts de Paris. Elle enseigne l’image/photographie et l’installation en 4e et 5e année depuis 2017.


Philippe Fauré

Culture générale, pérégrinations paléolithiques
Philippe Fauré, professeur de culture générale, enseigne l’analyse de l’image, l’esthétique, les rapports entre les arts, la musique de notre temps et le spectacle vivant. Il est le créateur de Pérégrinations Paléolithiques en collaboration avec Carole Fritz (préhistorienne, CNRS, directrice scientifique de la grotte Chauvet-Pont d’Arc) et Gilles Tosello (préhistorien, équipe de la grotte Chauvet). De 1992 à 2011, il est coordinateur de l’option communication à l’isdaT, de 1993 à 2012, enseignant à l’ISAE, de 1996 à 2011, coordination des échanges avec l’Académie de Cracovie. Thèse : Le fil rompu du temps, une lecture de Nostalghia d’Andreï Tarkovski, 2015. Auteur de synopsis, scénarios et films (Camelo Pardalis, Durandal, Guanahani…) et théâtre (Traces d’étoile, L’Amour Hélas, Rien…), textes d’expositions et autres … Conférence : 9 ruptures de contrat dans Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, Université Bordeaux IV, 2013, publié en 2018. Collaboration à Lulu, et après ? Michel Fano, Aedam Musicae, 2020 ; Conception, partition sonore, montage du film de Coralie Lèguevaque Ce que tu as aimé, 2016 ; Participation au film de Miroslav Sebestik, Ravissements/Michel Fano, 2018 ; Mise en scène, écriture, partition sonore de Renaître animal, théâtre aux Mains nues, Paris, 2020 et 2021, Muséum de Toulouse, décembre 2022.


Michel Gary

Volume, design
Formé à l’ébénisterie et la sculpture (1980-1985), Michel Gary est diplômé de l’école supérieure des beaux-arts de Valenciennes en DNAP & DNSEP option art (1985-1990). Il a enseigné à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse dans l’unité d’enseignement FORUS (Forme & Usage) de 1998 à 2004 et à l’isdaT depuis 1998. Il est intervenu dans les écoles supérieures d’art et d’architecture de Tarbes, Pau, Lyon, ENS de Paris Malaquais, Marseille, Toulon, Scuola Massana Barcelona, Inst. Sup. d’Arte de Genova, ENTPE de Vaulx-en-Velin… Il a été directeur artistique du Bond de la Baleine à Bosse à Toulouse (1995-1996) et cofondé l’HduSiège à Valenciennes où il contribue au développement d’un programme d’expositions en France et en Europe (1988-1992). À l’isdaT, il enseigne au sein du studio des alternatives où le vivant et les intelligences NON-Humaines sont au cœur même d’une recherche-action développée dans le cadre de programmes interdisciplinaires initiés par un réseau partenariale privé et public conséquent : écoles, universités, collectivités territoriales, associations, entreprises, tiers-lieu.

Simultanément, il porte des projets collaboratifs et répond à des commandes institutionnelles et privées. Artisan designer, ses domaines d’intervention couvrent le mobilier, l’espace, la scénographie, l’expertise, la direction artistique, depuis les phases de prospective jusqu’à la réalisation finale. Croisant spécificités d’expression et de fabrication, cette démarche lui permet d’expérimenter et renouveler les modalités propres à l’élaboration d’objets et d’espaces liés au quotidien par l’affirmation d’une organisation de la production dans laquelle les « savoir-faire » tiennent une place importante. Issues de la sculpture et situées en dehors du schéma « industriel », ces réalisations, de même que les process ouverts qu’offre cette recherche est un moyen d’enrichir les processus d’appropriation des espaces, d’en interroger leurs interactions dans « l’habité ».


Martine Gélis

Peinture, dessin (cours publics adultes)
Martine Gélis est diplômée des Beaux-arts d’Aix en Provence. Ses peintures ont été exposées dans divers lieux : Salon de Montrouge, le Crédac d’Ivry sur seine, Galerie Manet de Gennevilliers, Galerie villa des Tourelles de Nanterre, Espace des arts de Colomiers, Musée Goya de Castres. Elle enseigne la peinture auprès d’un public amateur, et jusqu’en 2006 elle exerce des activités autour de la médiation de l’œuvre d’art : atelier de pratique artistique en centre d’art et au musée, formation en médiation pour le CIPAC. Elle instaure un lien étroit entre cours pratiques et l’actualité des expositions, les oeuvres contemporaines et les collections des musées. Elle enseigne à l’isdaT depuis 2008 et oriente son enseignement sur les questions de couleur et de peinture.


Laetitia Giorgino

Histoire et théorie du design
Laetitia Giorgino vit et travaille à Toulouse. Après des études en arts et médias numériques à l’Université Paris 1, elle initie une réflexion sur la manière dont la progression de l’informatique dans nos vies quotidiennes affecte nos capacités attentionnelles. Elle soutient en janvier 2015 un doctorat à l’université Rennes 2 sous la direction de Nicolas Thély, Polariser des modalités de l’attention au fait informatique : Destins et caractères de l’appareil artistique d’écriture. Depuis, elle s’intéresse à la manière dont le design peut contribuer à prendre soin de nos environnements et de nos milieux de vie les plus quotidiens. S’interrogeant sur les spécificités de la recherche en design, elle explore, à travers son enseignement, des modalités d’enquêtes et d’observations propres à ce champ de pratique où l’importance des outils, des modalités d’écritures et des formats de restitution est mise aux premiers rangs des qualités du designer. Depuis son arrivée à l’isdaT en 2015, elle a collaboré activement aux programmes de recherche en design « Design et pauvreté » et « Changer d’échelle ». Elle travaille actuellement avec le collectif de graphiste Documents et la designer Hanika Perez à la conception d’une plateforme web de diffusion de la recherche en design à l’isdaT, une plateforme conçue comme un outil éditorial proposant de diversifier les modes de navigation et les modalités d’affichage du contenu.


Françoise Goria

Photographie
Artiste et éditrice, Françoise Goria est diplômée des beaux-arts d’Aix-en-Provence, elle a étudié la musique électroacoustique au conservatoire de Marseille. Ses installations photographiques sont régulièrement exposées depuis la fin des années 1980 en France et à l’étranger (Ateliers de l’Arc, Musée d’art moderne, Paris, La BF 15, Lyon, Galerie Andata Ritorno, Genève, Suisse, Institut français de Fès, Maroc…). Elle a fait plusieurs résidences à l’étranger (Brésil, Islande, Égypte…) et ses œuvres sont présentes dans les collections publiques et privées (Musée d’art contemporain de Marseille, Frac Paca, Maison européenne de la photographie, Paris, Fond cantonal, Genève…). Depuis 2011, elle réalise en public, des « lectures écrans performés » (Maison de la poésie, Paris, La Gaîté Lyrique, Universités de Caen et de Paris-Est Créteil). Elle intervient dans « La Mosaïque des lexiques » aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2019 et 2020. Elle publie aux Éditions cent pages Il paraît en 2002, et Il paraît et Elle paraît en 2016. Elle codirige depuis 1998 la maison d’édition Contrat maint.


Philippe Grégoire

Architecture, design
Philippe Grégoire est architecte dplg, diplômé de l’École Nationale Supérieure de Paris La Villette. Il a enseigné dans des écoles d’art, d’architecture et de design dont l’École Supérieure d’Art & Design Marseille Méditerranée (2007-2014), l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris (2002-2005), l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne (2000-2002) ; a été professeur invité à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais en 2003, et a été membre de plusieurs jurys de diplômes de design et d’architecture. Il a été lauréat des programmes de recherche « L’Envers des Villes » (Berlin 1995), « Le futur de l’habitat » (Plan Urbanisme et Construction 2000), et cité dans le programme « Art, architecture, paysage » 2002. Il a été résident à la Villa Kujoyama en 1998. Il a été chef de projet dans les agences d’architecture et d’urbanisme Jean Nouvel (2000), Dominique Perrault (1989-1993). Il a participé à des expositions dont entre autres : Talking cities – Essen 2006, Wonderland, Maison de l’architecture Paris 2005, Living in Motion exposition itinérante du Vitra Design Museum, Berlin, Madrid, Edinburg, Graz, Boston, … – 2002 2007, Body Design 2002 San Francisco Museum of Modern Art, Biozones – Le Blanc Mesnil 2001, Archilab – Orléans 2000. Il a été publié dans plusieurs revues et textes dont entre autres : D’Architectures n° 198 – 2011, Techniques & architecture n° 452, 450, 435, Intramuros n° 169, 100, 76, Talking cities catalogue de l’exposition 2006, Living in Motion catalogue de l’exposition 2006, Les Cahiers de la recherche architecturale, éd. Direction. De l’architecture et du patrimoine, 2002. Il participe à des conférences et des lectures. Philippe Grégoire travaille sur des projets de maitrises d’oeuvres architecturales classiques, ainsi que sur des assistances à maitrise d’ouvrage et conseils artistiques pour la préfiguration d’aménagements urbains et paysagers. Il exerce à Bordeaux et Paris.


Sarah Holveck

Volume, installation, écriture
Sarah Holveck est née en 1987 à Mulhouse, elle vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon (2011) et de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy (2013), elle est artiste plasticienne et cofondatrice de Pauline Perplexe, lieu artistique né en 2014 à Arcueil, en banlieue parisienne. Dès sa sortie des Beaux-Arts, elle perçoit la nécessité d’ouvrir un espace de production et d’exposition géré par des artistes, offrant les conditions les plus permissives de travail et d’exposition. Pauline Perplexe organise une douzaine d’expositions par an, son programme curatorial est soutenu par la DRAC Île-de-France. Sarah Holveck y a montré le travail de nombreux artistes de sa génération comme Anne Bourse, Simon Bergala, Hendrik Hegray, Rosa Joly, Mathilde Ganansia ; mais aussi les peintures de Julien Aubry, un de ses élèves, âgé de onze ans. Quand le contexte s’y prête, elle écrit sur le travail des artistes qui l’entourent, se glissant dans le renflement de leurs poches pour mieux observer le travail en mouvement. Comme celle de l’écriture, sa pratique artistique se nourrit du quotidien de l’atelier tout comme de son travail en tant qu’intervenante en art auprès de personnes autistes. Sarah Holveck compose des espaces investis de matériaux usinés, d’éléments sculptés ainsi que de dessins produits ou trouvés qui donnent à voir des figures ambivalentes dans leur présence ou leur absence. Elle a récemment participé à des expositions collectives comme Super Salon — Paris Internationale (cura­trice Claire Le Restif), 2020 / Ingrid, Pauline Perplexe, 2020 / Presque tout, Bagnoler, Bagnolet (curatorat : Anna Solal, Grichka Commaret & Guilhem Monceaux), 2019 / La crampe et la crue, Pauline Perplexe, 2018. Elle est aussi régulièrement invitée comme curatrice ou critique d’art. En 2019, elle a composé des textes pour la monographie et l’exposition Les Cambuses de Sylvie Auvray (galerie Laurent Godin, Paris), les expositions d’Hélène Bertin, Cahin caha au Crac 19 (Montbéliard) et au Creux de l’enfer (Thiers) ainsi que pour l’exposition de Marie Bette, Pneumate, à la Galerie Mezzanin (Genève).


Olivier Huz

Webdesign, design graphique
Olivier Huz est graphiste indépendant depuis 2003. Il a étudié l’art à l’École nationale des Beaux-arts de Dijon puis le design graphique à l’école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg dont il est diplômé en 2000. Enseignant à l’école des beaux-arts de Besançon de 2002 à 2009, il enseigne le design graphique à l’isdaT depuis 2012. Spécialisé dans l’édition, il a réalisé de nombreux livres pour des institutions comme le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, le Mucem à Marseille, le Magasin à Grenoble, la Salle de bains à Lyon ou encore la galerie Triple V. Il a collaboré à de nombreuses monographies pour les artistes Jeppe Hein, Gerald Petit, Véronique Joumard, Bruno Peinado et de nombreux autres. Depuis 2009, son travail graphique est réalisé avec Ariane Bosshard sous le nom Huz & Bosshard. Il est aussi membre fondateur du collectif Cocktail Designers avec Olivier Vadrot et a réalisé plusieurs expositions. En 2020, il a publié la monographie Une direction graphique sur le travail graphique d’ABM Studio. Son travail a été publié dans Étapes, Year, Volume et Tombolo.


Quentin Jouret

Dessin, édition (cours publics adultes)
Quentin Jouret est diplômé de l’isdaT en 2000. Il a également obtenu l’agrégation d’arts plastiques et soutenu en 2015 une thèse à l’Université Toulouse — Jean Jaurès intitulée « L’art de la discrétion ».

Au travers de différents médiums (dessin, photographie, vidéo, édition), il interroge les limites de la perception sensible et l’importance des détails dans l’élaboration du regard et des images.

Il développe une pratique de l’art au plus près des gestes quotidiens et donne à voir son travail lors d’invitations à exposer comme à La Fondation Écureuil (2015 et 2017), à l’Espace Croix-Baragnon (2009), à la Biennale d’art contemporain de Nîmes (2006), à la Galerie VKS (2005), au centre de Photographie de Lectoure (2004), à la Fondation de France de Dusseldorf (2003), à l’Abbaye Saint-Jean de Vignes et au Centre d’art le BBB (2002), au musée des Abattoirs de Toulouse (2000), au Centre d’art contemporain de Castres, à l’ENFA… Il a participé à plusieurs résidences (Hôpital Joseph Ducuing en 2005, Centre de Photographie de Lectoure en 2004, Pollen en 2001 ou encore à Elne au Musée Terrus en 2000) et a animé plusieurs workshops (Université Toulouse — Jean Jaurès 2011-2014, isdaT en 2005, Centre d’Art le Lait 2004-2006).

Il fut pendant une dizaine d’années responsable de publication aux éditions autrechose, maison d’édition spécialisée dans les livres d’artistes.

Il consacre aujourd’hui l’essentiel de son temps à une pratique plastique quotidienne sous forme d’archives et d’éditions, de « sculpture de poche » et de photographie « inframince ». Il développe également cette approche par l’enseignement du dessin à l’isdaT depuis 2007, transmettant ainsi sa vision et son regard auprès de ses élèves.


Theodora Kanelli

Peinture, dessin
Biographie à venir


 

Jean-François Labérine

Photographie
Biographie à venir


 

Raphaël Larre

Dessin, performance (cours publics adultes)
Né en 1978 à Dax, France.
Vit et travaille entre Toulouse et Bayonne, France.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (2005), avec les félicitations du Jury, le travail de Raphaël Larre se caractérise par une recherche autour du dessin en mouvement déclinée sous différents médiums : papier, animation, performance.

Cherchant à questionner la ligne, ses dessins trouvent leurs origines dans l’observation de scènes de la vie quotidienne et de corps en action. Ses dessins interrogent le mouvement et la vie qui l’entoure avec légèreté, humour et une certaine fragilité. Sa pratique réfléchit de nouvelles fabrications de dessins, qu’il aborde depuis ses débuts comme des aventures collaboratives.

Il a participé à de nombreuses résidences artistiques comme à la Casa de Vélazquez – Madrid (2006-2008) et a fait l’objet de plusieurs expositions en France et à l’étranger (Centro de Arte Joven – Madrid, 2008 ; BBB – Toulouse, 2009 ; Tabacalera – Madrid, 2011 ; bourse d’aide à la recherche Cnap – Cordoba, Argentine, 2011 ; Institut Français de Madrid, 2017 ; Art Busan – Corée du Sud, 2019 ; Institut Français de Berlin 2022 ; et a reçu plusieurs prix comme celui du Museo Gregorio Prieto – Espagne (2007).


Romain Paul Lefèvre

Design graphique
Après des études en design graphique à l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, Romain Paul Lefèvre crée son atelier et poursuit sa réflexion sur le territoire, ses pratiques et ses usages, au service d’une mémoire collective à reconstituer. Cette réflexion a trouvé son prolongement dans la reconversion de la friche Laiterie en centre européen de la jeune création et des musiques actuelles, du projet Banlieues d’Europe, avec le Théâtre du Merlan, Scène Nationale de Marseille, avec Emmaüs France et l’Observatoire Internationale des Prisons, et des sociétés d’aménagement du territoire : la Semasep, la Saiem Joliot- Curie, le Gie Ville et transports, le prolongement de la ligne 13 du métro parisien. Sur ces mêmes questions, il participe à la réalisation de projets éditoriaux en relation avec de nombreux artistes. Il collabore avec l’association Lieux Fictifs, qui à l’issu d’ateliers cinématographiques menés en prison, réalise le film 9m2 pour deux. Il enseigne le design graphique à l’isdaT depuis 2006.


Felip Martí-Jufresa

Philosophie, espagnol
Felip Martí-Jufresa est philosophe, docteur européen de la faculté de philosophie de l’Université de Barcelone (2004) et D.E.A. de l’université Paris-VIII (1999). Sa pratique de l’écriture philosophique navigue entre la composition de livres (Vigir i badar, Afers-Mirmanda, València, 2016 ; La possibilité d’une musique moderne, L’Harmattan, Paris, 2012 ; Música desconcertada, Lleonard Muntaner, Mallorca, 2009) et celle de dispositifs audiovisuels comme l’animation (Somme toute grand éparpillement, vidéo HD, 45’50’’, 2019 ; À la plage de ce qui est, avec Blanca Casas-Brullet, vidéo HD, 08’06’’, 2018 ; L’assent, vidéo HD, 18’56’’, 2016). Il a de même une pratique musicale au sein du groupe de post-rock Triulet. Il a traduit aussi Le monolinguisme de l’autre de Jacques Derrida au catalan (El monolingüisme de l’altre, avec Antoni Mora, ed.UB, Barcelona, 2017), ainsi que co-édité Què se n’ha fet de la veritat? Què se n’ha fet de la revolució (avec Xavier Bassas, Casus Belli, Madrid, 2014). Il habite entre Barcelone et Paris.


Stefania Meazza

Histoire de l’art
Stefania Meazza est née à Milan (Italie). Après des études en Histoire de l’art contemporain et en Métiers de l’exposition à l’Université de Pavia (Italie) puis à l’École des Beaux-Arts de Milan, elle s’installe en France. Après avoir travaillé en tant que chargée des formations au BBB centre d’art à Toulouse, elle fonde en 2019 l’association Documents d’artistes Occitanie, dont elle est actuellement coordinatrice générale. Parallèlement, elle développe une pratique curatoriale indépendante axée sur le dialogue, encourageant le déploiement de la pensée, le compagnonnage avec les artistes et l’ouverture à l’échange avec les publics. Elle a collaboré avec le BBB centre d’art, la Maison Salvan à Labège, la Maison des arts Georges et Claude Pompidou à Cajarc et la Chapelle Saint Jacques à Saint Gaudens. Depuis 2021, elle anime les activités de Blauer Montag, espace indépendant d’expérimentation et recherche en art contemporain, à Toulouse.


Bianca Millon Devigne

Design graphique
Bianca Millon-Devigne est graphiste. Après un BTS design graphique (Arènes, Toulouse, 2009), elle poursuit par un master recherche questionnant la relation étroite entre édition et paysage (2012). En parallèle, elle développe une pratique régulière de toutes les techniques d’impression (gravure, sérigraphie, offset, risographie) et s’implique dans des projets collectifs, notamment au sein d’Octocode et IPN à Toulouse. Elle amorce aussi une collaboration durable avec des chorégraphes et des architectes qui teintera ses productions jusqu’à aujourd’hui (Ferrara, Olivarès, FFFBBB…). Elle est intervenue régulièrement lors d’ateliers graphiques, à l’université Toulouse — Jean Jaurès auprès des master DTCT, au lycée des Arènes (design graphique) et plus ponctuellement dans des propositions autonomes. La mise en place de pratiques collectives dans le processus de création est au cœur de ses réflexions. Depuis 2016, elle travaille souvent en duo au sein de carbone paroles avec Sylvain Ameil. Leur pratique se situe entre le design graphique et l’édition comme médium plastique. Carbone paroles travaille régulièrement en collaboration avec les centres d’art contemporain et le milieu culturel, notamment La Chapelle Saint-Jacques, La cuisine ou Lieu-Commun.


Hanika Perez

Design
Hanika Perez est designer et professeure de design à l’isdaT. Diplômée d’un master en design à l’université Toulouse — Jean Jaurès. Elle s’associe à Brice Genre en 2007 pour créer A+B, un atelier de recherches et de conception en design. Elle y développe une démarche de travail attentive aux relations entre les personnes, les environnements et les usages, et valorisant une expérience sensible des situations. Par un questionnement des typologies et une attention particulière à l’économie du dessin, le studio souhaite proposer des espaces et des objets « outils », simples, intelligibles et ouverts à une diversité de pratiques. La démarche est mise en œuvre dans des contextes et des échelles variés et en considérant un écosystème d’approvisionnement et de production local ; par exemple, les logements étudiants de la résidence universitaire Olympes de Gouges (Crous Toulouse), les dispositifs scénographiques et signalétiques du Musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon, ou les productions (aménagements, mobiliers, objets) pour les chefs Sébastien et Michel Bras pour qui ils travaillent régulièrement depuis 2013. Le studio développe également une réflexion autour des conditions de l’habiter dans des projets plus prospectifs avec des particuliers, des centres d’art (Croix-Baragnon, La Cuisine) et des laboratoires de recherche (LLA Créatis). Le travail d’A+B a été lauréat de concours internationaux dans différents domaines et a reçu le prix du Public Design Parade 05 en 2010. À l’isdaT, elle encadre les projets de diplôme et les mémoires de DNSEP avec Laetitia Giorgino, avec la participation de l’atelier Micro-édition animé par Valérie Vernet et Christine Sibran. Elle collabore également aux programmes de recherche « Design et Pauvreté » et « Changer d’échelle » et au site de publication de la recherche de l’option design.


Émilie Pitoiset

Volume, installations, performances, danse
Emilie Pitoiset vit et travaille à Paris. De la sculpture à l’installation en passant par la vidéo et la danse, son travail traite de la résistance et l’investissement des corps à travers la danse, le clubbing, le sport, la sexualité, l’argent. Son travail a été présenté en France et à l’étranger : Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Witte de With, Shirn Museum Frankfurt, Tai Kwun Contemporary Hong-Kong… Ses œuvres font partie des collections : Centre Pompidou, Musée Départemental de Rochechouart, AVN Sammlung Vienna, DZ Bank Sammlung Frankfurt, Philara Sammlung Düsseldorf, Pinakothek Lenbachhaus Munich… Elle intervient depuis 2013 à l’isdaT en tant que professeure de Volume, installation, performance en cycle 2 et dirige le séminaire de recherche « Stage Studies » en partenariat avec le CNAP – Centre National des Arts Plastiques et le Master Exerce du Centre Chorégraphique National à Montpellier.


Laurent Proux

Peinture, dessin
Biographie à venir


 

Serge Provost

Performance
Serge Provost est un artiste né à Périgueux en 1966. Il vit et travaille à Bordeaux et Toulouse. Au XXe siècle, après une formation aux Beaux-Arts de Bordeaux, il participe à de nombreuses expositions. Mais ce n’est qu’au XXIe siècle qu’il prend la juste mesure de son inobédience. Il fonde, avec Isabelle Fourcade, le « George Tremblay Show » et radicalise sa position : « la vie est bien plus amusante que son décor ». Il enseigne à l’isdaT depuis 1994 la performance et le volume dans l’option art deuxième cycle. Il est cofondateur de l’atelier contemporain de décisions collectives (AC/DC) avec Yves Caro et Felip Martí-Jufresa. Ses travaux les plus emblématiques sont des moulages de flaques d’eau, des tables en forme d’océan, des plafonds de strings, des discours modifiés, des hommages et des petites danses. Ses œuvres sont visibles, entre autres, au Frac Nouvelle Aquitaine et à la fondation Darling à Montréal. Les récits de ses performances sont consultables sur le site de Document d’Artiste Nouvelle Aquitaine.


Mireia Sallarès

Écritures, pratiques artistiques
Mireia Sallarès (Barcelone, 1973) est artiste et elle enseigne dans différentes écoles d’art et masters entre la France et l’Espagne. Elle a fait des études de beaux-arts à l’Université de Barcelone et elle a étudié le cinéma à la New School University de New York. Elle habite aujourd’hui à Barcelone après avoir vécu dans des villes étrangères dans lesquelles elle a développé sa pratique artistique. Ses projets prennent la forme de longues recherches de vie sur des sujets essentiels tels que la violence, le plaisir, la vérité, l’amour ou le travail, qu’elle élabore à travers la vidéo, l’écriture et les interventions site specific comme un outil de recherche anthropologique, philosophique et de narration politique des féminismes situés.

Son projet Kao malo vode na dlanu sur l’amour en Serbie a été lauréat du Prix de la Ville de Barcelone d’Art Visuels 2019 et du Prix de la Critique d’Art ACCA 2019. Une publication a accompagné ce projet, Com una mica d’aigua al palmell de la mà (Arcàdia, 2019). Las Muertes Chiquitas, son projet sur les orgasmes au Mexique a reçu une grande reconnaissance internationale et son dernier projet, Histoire potentielle de François Tosquelles. La Catalogue et la peur, a été reconnu avec le Prix de Vidéo-création de la Generalitat de la Catalogne au Festival LOOP de Barcelone. Une partie de ses œuvres font partie de la collection MACBA-Museu d’Art Contemporani de Barcelona.


 

Ana Samardžija Scrivener

Philosophie
Ana Samardžija Scrivener est professeure d’enseignement artistique – philosophie à l’isdaT. Après des études de philosophie et de lettres françaises à l’Université de Ljubljana, Slovénie, elle poursuit les études de philosophie à l’Université de Strasbourg, auprès de Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe. En 2019, sous la direction de Catherine Perret, elle soutient une thèse de doctorat en esthétique : Georges Bataille, Walter Benjamin: divergences du matérialisme (1929- 1939). Écrire et traduire sont des pratiques qui structurent sa relation à l’enseignement et à la recherche. Elle a publié des articles de philosophie, des textes pour des catalogues d’artistes, notamment Edith Dekyndt et Daniel Dezeuze, une préface pour un livre, traduit en serbe, de Jean-Luc Nancy, et un recueil de poèmes en langue slovène. Elle a traduit de nombreux auteurs français en langue slovène : Brillat-Savarin, Frontisi-Ducroux, Merleau-Ponty, Rancière. Sa traduction du livre Visible et invisible de Merleau-Ponty a reçu, en 2002, le prix national de la traduction littéraire slovène. Elle a pu bénéficier, une année durant, de la résidence à l’Akademie Schloß Solitude à Stuttgart.


Adam Scrivener

Anglais, pratiques artistiques
Adam Scrivener est artiste. Avec Paul Claydon, ils travaillent sous le nom « Inventory », depuis 1995. Connus pour les quatorze numéros de leur revue éponyme (1995-2005), ils ont également exposé leurs travaux visuels internationalement. Leur exposition personnelle la plus récente avait lieu à la galerie Rob Tufnell à Londres, en 2014. Les expositions collectives récentes incluent Corruption Feeds, Bergen Kunsthall, Make the Living Look Dead, 2nd Cannons Project Space, Los Angeles, Ruin Lust, Tate Britain (2014) ; Keywords, INIVA et A journey through London’s subculture, the ICA à Old Selfridges Hotel, Londres (2013). D’autres expositions personnelles importantes incluent celles à White Columns, New York (2005) ; The Approach, Londres (2004, 2002 et 1999) et The Modern Institute, Glasgow (1999). Leur travail était également présenté dans des expositions collectives à De Appel, Amsterdam (2008) ; Kunstverein Hamburg (2007) ; Museum of Contemporary Art, Belgrade (2007) ; Kunsthaus Dresde (2006) ; Aspen Art Museum (2006) ; Portikus, Francfort (2004) ; Whitechapel Gallery, Londres (2003) ; Lenbachhaus, Munich (2002) ; the Courtauld Institute of Art, Londres (2001) ; the ICA, Londres (2003 & 1999) ; Cubitt, Londres (1997) et le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1996). Leurs travaux figurent dans la collection du Centre Pompidou, Paris et de la Tate Gallery à Londres. « Inventory » est représenté par la galerie Rob Tufnell, à Londres.


Hervé Sénant

Histoire de l’art contemporain
De 1985 à 1990, Hervé Sénant a étudié à l’École des Beaux-Arts de Rennes et de Bordeaux, puis de 1991 à 1995 à l’Université de Bretagne occidentale et à l’Université de Haute-Bretagne, UFR de philosophie. Agrégé en 1996. De 2003 à 2011 étudie l’histoire de l’art à l’Université François Rabelais (Tours), puis à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris) sous la direction d’Eric de Chassey puis d’Eric Michaud. Intervenant à l’Ensba (Paris) depuis 2003, il est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’isdaT depuis 2009. Avec Katharina Schmidt, il y porte les projets de recherche « Peinture 2020 Malerei » puis « Genre 2030 » et promeut l’association de l’isdaT au réseau européen delapeinture. En 2014, il entre au comité scientifique de l’Équipe de Recherche « La nécessaire réévaluation de kitsch », sous-axe de l’axe II d’HCTI (Héritages et constructions dans le texte et l’image) de Université de Bretagne Occidentale. Il prépare actuellement une thèse à l’EHESS où il interroge la notion de stratégie dans les pratiques artistiques.


Elené Shatberashvili

Peinture, dessin
Biographie à venir


 

Thomas Sipp

Vidéo et médias
Thomas Sipp réalise des films documentaires et des documentaires sonores. Il vit à Paris et à Toulouse, où il enseigne le cinéma et la vidéo à l’isdaT. Il a réalisé de nombreux films documentaires diffusés sur les télévisions françaises et étrangères (France 3, Arte, Canal +, RTBF, TSR, Sky UK, TVE, Movistar, Avro, SVT…) et sur Internet (Radio France, Condé Nast et Arte Creative). Ses films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals (Festival du Réel à Paris, Visions du Réel à Nyons, Pariscience, DocScient Roma…) ainsi qu’à la XXXe Biennale de São Paulo. Il a collaboré régulièrement à l’émission de documentaires sonores Surpris par la nuit de Alain Veinstein sur France Culture. Il est notamment l’auteur des films ACD (1997), Hotel Humboldt (1999), Madame B. (2004), Les champignons pourront-ils sauver le monde ? (2012, co-réalisation) et des séries Sacrés Caractères ! (2014) et Safari Typo ! (2016). Il a réalisé deux épisodes de la série Quand l’histoire fait date de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke! : Alésia (2020) et La bataille de Borodino/la Moskova (2020).


Coline Sunier

Design graphique
Coline Sunier est designer graphique et enseignante à l’isdaT. Elle travaille en duo avec Charles Mazé. Entre 2008 et 2018, ils vivent et travaillent aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie, et sont maintenant installés à Marseille et Paris. Ils ont été pensionnaires de l’Académie de France à Rome — Villa Médicis en 2014-2015 et sont designers graphiques en résidence au CAC Brétigny et au CRAC Alsace.


Martine Truong Tan Trung

Danse
Danseuse et pédagogue, Martine Truong Tan Trung est spécialiste et diplômée pour la pédagogie de la danse des jeunes enfants (éveil-initiation) et en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD) depuis 2003. Elle enseigne ces matières dans le cadre de la formation au Diplôme d’État de professeur de danse depuis de nombreuses années, ainsi qu’à différents publics (professeurs de danse et de musique, artistes chorégraphiques, comédiens…). Au sein de l’isdaT, elle développe également un travail de lecture et de sensibilisation du corps, en utilisant l’outil AFCMD, avec les étudiants du diplôme d’État musique et les DNSPM, ainsi que des projets transversaux avec les étudiants en art. Elle enseigne l’anatomie-physiologie et l’AFCMD aux jeunes danseurs des CRR et CRD de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine, pour les sensibiliser au fonctionnement du corps et à la perception du mouvement. Elle intervient dans le cadre de la licence « médiation culturelle » de l’université Toulouse — Jean Jaurès en 3e année, sur le sujet de la sécurité dans le travail du corps. Elle est également formatrice pour les danseurs professionnels suivant le programme des 200 heures du diplôme d’État de professeur de danse. Elle est professeur invité de la Palucca Hochschule, et participe à de nombreux jurys d’évaluation pédagogique (DE, CA).


Camille Tsvetoukhine

Écritures, pratiques artistiques
Camille Tsvetoukhine est née en 1987, elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’ESBA d’Angers en option communication visuelle et de la HEAD de Genève en pratiques artistiques contemporaines. Son travail a été présenté en France et à l’étranger, sur l’île de Nantes dans les ateliers Bonus (solo, 2022) au Parc Saint Léger à Nevers (solo, 2019), aux Bains Douches à Alençon (solo, 2018), à la Zoo Galerie à Nantes (solo, 2018), à Salon à Madrid (solo, 2016), à la Galerie Interface à Dijon (solo, 2016), à Indice 50 à Paris (solo, 2015), etc. En parallèle de sa pratique artistique elle a développé depuis 2017 un artist run space intitulé Idealfrühstück où elle présente dans son espace de vie et d’atelier, le travail d’autres artistes plasticiens comme Céline Vaché Olivieri, Scoli Acosta, Colombe Marcasiano, Yoan Sorin, Florian Sumi, Josep Maynou, etc.

Ces recherches s’articulent autour de la construction de nouvelles narrations. Ces dernières empruntent divers champs de références, à la fois la mythologie, l’écologie ou encore la magie. À travers la rencontre d’éléments préexistants elle crée des fictions en faisant un pont entre histoire individuelle et collective. L’écriture apparaît dans son travail comme axe principal, ce qui l’amène ensuite à interroger le potentiel narratif pour créer diverses formes plastiques: sculptures, performances, éditions, peintures, installations, ou encore vidéos. Avec ces œuvres, il ne s’agit pas tant de tomber dans un rapport littéral ou illustratif mais plutôt d’amener par le texte des clés de lecture. L’idée est avant tout de poser un regard critique sur notre environnement. Par ce biais, elle questionne notre rapport au quotidien et à l’histoire en créant de nouveaux espaces fictionnels, des sortes d’uchronies fantastiques. Cela lui permet d’aborder des questions politiques actuelles, afférents souvent à des enjeux écologiques et féministes.

Attachée à une esthétique self-made et artisanale, parfois proche du cartoon, toutes les pièces sont réalisées par ses soins. Les matériaux utilisés (soie, céramique émaillée, feutrine, etc.) et leurs aspects bigarrés confrontent le spectateur à un univers, à première vue, joyeux et naïf. Après une seconde lecture plus poussée, en observant les signes utilisés, emprunts d’une vaste iconographie qui lie autant la religion catholique, que l’art médiéval ; permettant d’envisager et de comprendre par la symbolique les tenants de sa recherche.

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