Enseignant·es danse

Marion Muzac

Marion Muzac se forme en Conservatoire puis mène un cursus universitaire en commerce et communication. À New York, elle suit l’enseignement de la technique de Merce Cunningham et à Toulouse profite de la formation du Centre de Développement Chorégraphique. Elle enseigne la danse contemporaine au Conservatoire de Toulouse et à l’isdaT où elle devient directrice des études danse en janvier 2022.

Depuis 2001, elle mène simultanément des activités pédagogiques et des projets chorégraphiques. Elle rencontre Jérôme Brabant en participant en tant qu’interprète à une pièce de Marco Berrettini. Ils fondent le UND und ballet, et conçoivent ensemble Roomy Dancing en 2002, GALA en 2003 et Pavillon en 2004. En 2008, avec le saxophoniste David Haudrechy, ils créent le duo hero hero, régulièrement présenté dans les écoles, collèges et lycées. En 2010, elle cosigne avec la plasticienne Rachel Garcia Le Sucre du printemps, un projet chorégraphique pour 27 jeunes danseurs. Après Toulouse, Le Sucre du printemps est remonté à Düsseldorf, à Paris au Théâtre National de Chaillot en collaboration avec le CND de Pantin et à Ramallah en Palestine. Suite à cette création, elle réalise un film documentaire, 17 printemps, avec la réalisatrice Sophie Laloy, sur le parcours initiatique d’un jeune danseur de 17 ans qui entre dans le monde adulte par l’expérience de la danse. En 2016, elle imagine Ladies First, création pour 20 adolescentes qui rendent hommage aux pionnières de l’histoire de la danse contemporaine. Ce projet est présenté dans les Centres de Développement Chorégraphique Nationaux (CDCN) partenaires et au Théâtre National de Chaillot. Avec Let’s Folk!, création 2018, elle questionne l’accès des publics aux codes culturels et propose de travailler autour des danses dites « populaires » en alliant performance chorégraphique et participation des publics. De 2018 à 2022, elle est artiste associée à la Scène Nationale de la Rochelle où la pièce Étreinte(s) permet à 14 danseurs amateurs et professionnels de partager le plateau . Avec ce projet, elle souhaite mettre en avant des gestes fondamentaux comme celui de nous prendre dans les bras à l’heure du tout numérique. Cette même année, elle crée la petite forme MU qui explore, par la danse, la culture populaire. À mi-chemin entre spectacle de danse, concert et performance visuelle, MU est une forme hybride, changeante et énigmatique, un pont entre les mythologies ancestrales et modernes. En 2019, elle est artiste associée à l’Estive Scène nationale de Foix et de l’Ariège et au théâtre le Rive Gauche, scène conventionnée danse à Saint-Étienne du Rouvray. Le CDCN — Le Gymnase dans le cadre du réseau Loop lui commande un projet pour la toute petite enfance : Le petit B est créé en octobre 2022.

Marion Muzac a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en septembre 2017.

Stéphanie Bonnetot

Stéphanie Bonnetot se forme au Conservatoire de Bordeaux en danse classique, jazz et contemporaine, puis au CNSMD de Lyon en danse contemporaine. Elle débute ensuite sa carrière d’interprète au sein de nombreuses compagnies européennes aux esthétiques singulières, où elle explore un langage physique engagé et une écriture souvent nourrie par la création collective : Tanz Atelier Wien (Autriche), Tanztheater Osnabrück, Stadttheater Bielefeld, Stadttheater Braunschweig (Allemagne) ou encore Club Guy & Roni (Pays-Bas). En parallèle de son parcours d’interprète, elle assure les cours de compagnies professionnelles, puis obtient le Diplôme d’État de professeur de danse au CND de Pantin. Elle enseigne notamment au Conservatoire de Blagnac et au CRR de Toulouse.

En 2018, elle fonde la Compagnie Paracosm, au sein de laquelle elle développe une écriture chorégraphique sensible et incarnée, accessible dès le plus jeune âge. Les projets de la compagnie abordent des thématiques qui traversent l’intime et le symbolique : la construction de soi, les liens familiaux et intergénérationnels, les peurs, les métamorphoses… Avec aujourd’hui quatre créations à son actif, la compagnie trace un chemin qui interroge et accompagne dans la plus grande des aventures : grandir. En 2024, Stéphanie cofonde le collectif Z.O.M (Zone d’Occupation Mouvementée), qui réunit sept compagnies issues de cinq régions de France autour d’événements de programmation partagée. Elle participe également au collectif toulousain Vu.e.s de Mars, rassemblant artistes et structures chorégraphiques autour d’un réseau solidaire et vivant.

En 2025, elle rejoint l’isdaT au sein du département danse, où elle accompagne les étudiant·es dans leur formation au Diplôme d’État de professeur de danse.

Anouk Orignac

Formée au CRR de Toulouse puis à la Folkwang Universität der Künste, Anouk Orignac rejoint en tant que danseuse le Folkwang Tanzstudio à Essen puis la Weld Company à Stockholm. Elle travaille avec les chorégraphes Malou Airaudo, Rainer Behr, Reinhild Hoffmann, Mark Siescarek, Stephan Brinkmann, Ivan Strelkin, Stéphanie Miracle, Samuel Feldhandler, Yvonne Rainer.

Depuis 2021, elle mène au sein de l’association Danzón des projets de création et de médiation culturelle en France et en Allemagne. Duende (2025), pièce pour 5 danseur·ses et 1 musicienne autour de la vocalisation du geste dansé à partir de rythmes de danses traditionnelles grecques et flamenco. Colère (2024), projet franco-allemand de danse contemporaine pour 19 adolescent·es, pratiquants les danses urbaines, présenté à Toulouse et Düsseldorf. Viens danser ta colère (2023), projet franco-allemand réunissant des adolescent·es de Toulouse et Düsseldorf autour d’une vidéo-danse in situ.

Titulaire du DE en danse contemporaine (CND Lyon), elle enseigne à différents publics et structures, notamment pour des chanteur·ses amateur·rices, des lycéen·nes en option théâtre en partenariat avec le Théâtre de la Cité, des maternelles et primaires dans le cadre du dispositif danse à l’école, des étudiant·es de l’UT2J ainsi qu’au CRR de Toulouse et à l’isdaT.

Thierry Vosdey

Suite à une formation pluridisciplinaire (modern jazz, contemporain, classique, claquettes, etc.) commencée à Toulouse et poursuivie à Paris, Thierry Vosdey démarre un parcours de danseur professionnel dans le monde du music-hall, de l’opérette et de la comédie musicale. Tout au long de son parcours, il a dansé pour de nombreuses troupes, mais également dans le monde de l’événementiel, en France et à l’international.

De retour sur Toulouse, après 12 ans de carrière et 5 ans de contrats sur des bateaux de croisière, il évolue dans de nombreux cabarets puis au Théâtre du Casino Barrière dans un premier temps en tant que danseur, puis comme répétiteur. En parallèle, il est actuellement artiste chorégraphique dans le spectacle FEET — Une histoire des danses jazz.

En complément de la scène, il développe une réflexion pédagogique qui le mène à l’obtention du Diplôme d’État en danse jazz, puis du Certificat d’Aptitude (CA) et du diplôme de 2e cycle supérieur de pédagogie à l’enseignement de l’art chorégraphique au CNSMD de Lyon. Il enseigne actuellement dans plusieurs écoles et centres culturels, ainsi qu’à l’isdaT où il intervient en tant que formateur en pédagogie. Il participe et préside aussi les jurys pour les examens en conservatoire, l’Examen d’Aptitude Technique (EAT) ainsi que le Diplôme d’État (DE).

Mélissa Delfau

Professeure de danse jazz diplômée d’État et titulaire du Certificat d’Aptitude (CA), Mélissa Delfau enseigne dans diverses structures depuis plus de vingt ans. Formée principalement en danse jazz et contemporaine, elle a suivi en parallèle un cursus universitaire en psychologie. Aujourd’hui, elle mène simultanément des activités pédagogiques, chorégraphiques et de direction, et est invitée régulièrement en tant que jury (conservatoires, EAT, DE…). Formatrice en pédagogie au sein de l’isdaT, elle y accompagne les étudiant·es vers le Diplôme d’État de professeur de danse.

Coordinatrice artistique de La Fabrique et artiste invitée dans de nombreux projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec l’ADDA du Tarn (Association Départementale du Développement des Arts) et l’éducation nationale, elle conçoit, coordonne et évalue des projets chorégraphiques transversaux mêlant danse et collaborations avec d’autres arts. Elle a créé son solo 2M2 HABITABLES, qui réunit danse et architecture (programmation lors de la journée nationale de l’architecture en 2019). Elle a soutenu, en novembre 2020, un mémoire de master, Quelle place donner à l’erreur dans l’enseignement de la danse ?

Barbara Schwarz

Barbara Schwarz est une artiste chorégraphique dont la formation classique s’est déroulée à Paris auprès de Nina Tikanova. Elle a dansé au Ballet du Rhin, au Grand Théâtre de Bordeaux et au Théâtre du Capitole de Toulouse. Elle est titulaire du Certificat d’Aptitude (CA) depuis 1983 et est actuellement professeure au Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Agen. Elle est également formatrice pour le Diplôme d’État à l’isdaT et au PESMD Bordeaux Nouvelle-Aquitaine.

En tant que conférencière en histoire de la danse, Barbara Schwarz partage son expertise et sa passion avec un large public. En tant que jury, elle a participé à différents concours de conservatoires et du Centre National de la Danse. Elle est également membre du jury pour les Examens d’Aptitude Technique (EAT). En tant que chorégraphe, elle a travaillé sur les variations CND. Sa carrière riche et variée dans le monde de la danse en fait une figure incontournable de ce milieu artistique.

Guillaume Ferran

Guillaume Ferran se forme en danse classique à l’école de danse de l’Opéra de Paris, puis au CNSMD de Paris. Il fait partie pendant cinq ans du corps de ballet du Ballet du Capitole à Toulouse, sous la direction de Nanette Glushak, puis pendant six ans du corps de ballet du Ballet Nice Méditerranée, sous la direction d’Éric Vu-An. Durant sa carrière il danse les grands ballets du répertoire classique (Coppélia, Casse-Noisette, Giselle, Raymonda), des chorégraphies néo-classiques (G. Balanchine, J. Kylian, J. Robbins) et contemporaines (L. Childs, D. Bombana, N. Christies, D. Roden, N. Duato)

Il obtient son Diplôme d’État au PNSD Rosella Hightower en 2018, et enseigne aux CRR d’Amiens et de Cergy-Pontoise. Il donne également des masterclass de danse au Centre des Arts Vivants et à Dansez Maintenant, à Paris, et fait régulièrement partie des jurys de fin de cycle dans les conservatoires. Il est, depuis septembre 2023, professeur de danse classique au CRR de Toulouse. En vue de continuer à parfaire sa pédagogie, il est accepté en formation au Certificat d’Aptitude au CNSMD de Lyon en 2022.

Marion Cayre

Marion Cayre est professeure de danse contemporaine, étirements et renforcement musculaire, formatrice en anatomie et physiologie liées à la pratique de la danse. Elle est issue d’un parcours toujours en équilibre entre la biologie et la danse, et tisse sa danse depuis plus de trente ans avec les fils de nombreux professeurs et chorégraphes lors de cours, de stages et de créations en danse contemporaine principalement mais aussi sous d’autres couleurs (modern-jazz, hip hop, butō, danse orientale, etc). En parallèle elle fait un master en biologie, destiné à l’enseignement.

Dans ces deux domaines qui l’animent, la transmission est sa principale motivation. Elle passe alors le Diplôme d’État de professeur de danse, qu’elle obtient en 2014 à l’isdaT. En parallèle, elle consolide sa formation en anatomie humaine liée aux pratiques corporelles avec Hélène Lagouanelle et Blandine Calais-Germain. À partir de 2018, elle devient formatrice en anatomie et physiologie pour les futur·es professeur·es de danse à l’isdaT et intervient ponctuellement dans d’autres formations pour les danseur·seuses, circassien·nes, musicien·nes, etc. Chaque année elle est également jury, lors des oraux de l’UV Anatomie-Physiologie dans le cadre du DE de professeur de danse.

Nadine Sers

Nadine Sers, artiste-danseuse-pédagogue titulaire d’un Diplôme d’État en danse jazz, est également titulaire d’un doctorat en sciences politiques et d’une licence en histoire. Spécialiste de l’histoire de la danse occidentale et de l’art africain, elle anime cours et conférences. Son travail se réclame du chercheur-anthropologue qui s’enracine dans un vécu de terrain et s’enrichit des dernières recherches en Sciences Humaines. Convaincue que la danse est extraordinairement porteuse de sens, elle ne cesse de l’interroger sous tous ses aspects. Ses cours d’histoire de la danse font le lien avec les réalités du monde contemporain non européen. Elle enseigne cette discipline à l’isdaT depuis 2005.

Elle propose également des cours de Pédagogie Fondamentale qui permettent aux étudiant·es de deuxième année du Diplôme d’État en danse de baser leur réflexion pédagogique sur les avancées des travaux en Sciences Humaines : psychopédagogie, sociologie, philosophie, psychologie, histoire et sur les travaux et les expériences des pédagogues majeurs (mises en situation, jeux de rôle, analyse de textes, etc). Elle est également formatrice en Programmation Neuro-Linguistique et conférencière.

David Lobera

Musicien, danseur et pédagogue, David Lobera vise à tisser des liens entre ces trois pratiques. Après avoir finalisé ses études en Licence et Master en clarinette ainsi qu’en Master pédagogique en Belgique, il occupe de 2016 à 2020 le poste de clarinettiste assistant et clarinette basse à l’Israël NK Orchestra. Il travaille comme professeur de clarinette au Conservatoire d’Israël, et en parallèle, il se forme à la danse contemporaine au studio Naim de Tel Aviv.

Depuis 2021, David Lobera habite à Toulouse, où il obtient son EAT de danse à l’isdaT en 2022. Actuellement, il continue son activité de clarinettiste professionnel et collabore avec l’Orchestre Symphonique de Tenerife et l’Orchestre del Vallés, et continue à faire partie de projets artistiques comme musicien et danseur. Il mène aussi une activité pédagogique en tant que professeur de clarinette au Conservatoire de Toulouse au sein du programme Play Music. En 2023, il devient professeur de formation musicale pour des danseurs au sein de la formation du DE de professeur de danse de l’isdaT.

Caroline Dassieu

Caroline Dassieu est une artiste polyvalente, à la fois danseuse, chorégraphe et pédagogue. Elle a reçu sa formation au Centre Chorégraphique James Carlès à Toulouse. Au cours de sa carrière, elle a eu l’opportunité de danser pour divers chorégraphes et compagnies spécialisées dans l’art de la rue, notamment la Cie Islam Abad, les Commandos Percu, la Cie United Artist Company Belgique, ainsi que des collaborations avec le collectif MIX’ART Myrys. Pendant ces dix années, elle acquiert une expérience scénique riche, à travers des techniques et des esthétiques différentes. Elle explore les pratiques somatiques telles que le BMC (Body-Mind Centering), et collabore avec Sophie Centenero à travers plusieurs ateliers danse-BMC.

Diplômée d’État en 2013, elle enseigne dans des contextes variés, et devient formatrice en pédagogie éveil-initiation à l’isdaT.
 La même année, elle intègre la compagnie Empreintes, compagnie de danse et de musique, d’abord comme interprète puis comme co-auteure. En parallèle, elle s’investit dans divers projets pédagogiques avec les enfants, comme passeport pour l’art et danse à l’école. Elle développe la sensibilité du mouvement à travers l’imaginaire, le sensoriel et la relation avec la musique. Elle collabore avec la compagnie La Locomotive avec une création jeune public. En 2020, elle crée sa compagnie, où elle approfondit sa recherche chorégraphique sur le dialogue entre la danse et la musique, avec le musicien Yannick Berbié.
 De cette collaboration naît en 2020 sa pièce Dans mon corps. Depuis 2020, elle mène des projets culturels autour de la danse contemporaine et de l’univers des spectacles de la compagnie La Gouttelette en milieu scolaire ainsi que des ateliers pédagogiques auprès des enseignant·es. Son parcours comprend également la réalisation de courts-métrages et de documentaires mettant en lumière les artistes de la scène toulousaine tels que Sidilarsen, Les Gens Charles, la Cie Empreinte, et bien d’autres.

Gwenaëlle Martinez

Originaire d’Agen, Gwenaëlle Martinez a reçu une formation en danse classique et danse contemporaine. Danseuse au sein d’un collectif de danseurs et musiciens, elle multiplie des expériences de création et de formation à la suite desquelles son envie de transmission est de plus en plus prégnante. Diplômée d’État en danse contemporaine, elle a enseigné pendant plus d’une dizaine d’années en milieu associatif et enseigne depuis 2005 au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Montauban depuis la création du département danse. Elle a impulsé des projets pour permettre le développement de la danse contemporaine dans le cursus des études chorégraphiques et sur le territoire montalbanais. Actrice culturelle dans la vie et l’évolution dynamique du conservatoire, elle est aujourd’hui coordinatrice du département.

Elle poursuit une démarche réflexive dans l’enseignement de la danse en suivant des modules de formation continue à l’isdaT ou au pôle Aliénor. Elle est également formatrice dans le cadre de la préparation à l’EAT depuis 2008 (formation qui a été créée par le CRD en étroite collaboration avec l’isdaT) et formatrice dans le cadre du Diplôme d’État en éveil et initiation à l’isdaT. Son enseignement s’axe autant sur la prise en compte de la personne que de sa danse, en s’intéressant autant à son processus d’investigation qu’à la réalisation du geste dansé et de permettre ainsi au danseur·seuse d’accepter un mouvement organique sans être assujetti à une seule technique.

Nadine Hernu

Nadine Hernu étudie à New-York auprès de Merce Cunningham, puis créé sa compagnie Accoules en 1987 et réalise quatorze créations. Sa recherche artistique est orientée vers le rapport à la musique et la présence des musiciens dans l’espace chorégraphique. L’Ensemble InterContemporain de Pierre Boulez lui propose une collaboration avec le compositeur Patrick Marcland pour créer une pièce, Étude pour trois danseurs et six musiciens solistes présentée au Centre Georges Pompidou en novembre 1995. Artiste associée à la Scène Nationale d’Evry de 1997 à 2000, elle y crée trois pièces chorégraphiques, organise deux forums universitaires de la danse et assure un enseignement chorégraphique et d’histoire de la danse à l’université d’Evry. Régine Chopinot accueille en résidence la création Sanguine qui met en scène trois danseuses et trois chanteuses. Elle anime aussi une conférence sur les rapports danse-musique et sur ce même sujet la cité de la musique l’invite à participer à un colloque.

Son intérêt pour la pédagogie et la transmission lui a permis de faire de nombreuses actions de sensibilisation dans les écoles, collèges et lycées, des masterclass dans les conservatoires. Elle occupe le poste de directrice du département danse de l’isdaT de septembre 2000 à janvier 2022, années durant lesquelles elle concentre ses recherches vers la pédagogie du jeune enfant. Depuis, elle enseigne la pédagogie de l’éveil-initiation au PESMD de Bordeaux et l’histoire de la danse à l’Institut Catholique de Toulouse.

Julie Darnaude

Sensible à l’art sous toutes ses formes, Julie Darnaude étudie au Conservatoire de Toulouse parallèlement à des études d’arts plastiques. Elle développe des créations pluridisciplinaires au sein de la Cie Spirale et de la Cie Myriam Blanc. Puis, curieuse de découvrir l’envers du décor, elle se forme aux métiers de la culture. Elle travaille pour Résonance Contemporaine (pôle ressource musique et handicap) puis au Conservatoire de Versailles (production/communication).

Julie Darnaude se tourne ensuite vers l’enseignement et obtient le Diplôme d’État de professeur de danse à l’isdaT qui lui permet de participer à un échange avec le Conservatoire Supérieur Maria Avila de Madrid. En 2015, Julie Darnaude prend la direction de l’école Amplitude danse tout en multipliant ses expériences pédagogiques dans différentes structures, telles que le Conservatoire de Toulouse et l’isdaT.

Martine Truong Tan Trung

Danseuse, pédagogue et chercheuse, Martine Truong Tan Trung est formatrice de formateurs. Elle est également spécialisée et diplômée dans la pédagogie de la danse pour les jeunes enfants, ainsi que dans l’Analyse Fonctionnelle du Corps dans le Mouvement Dansé (AFCMD). Depuis de nombreuses années, elle transmet ses connaissances dans le cadre de la formation au Diplôme d’État de professeur de danse. Grâce à ses recherches approfondies sur le mouvement, elle intervient auprès de divers publics, qu’ils·elles soient danseur·ses, musicien·nes, plasticien·nes, designer·euse, professionnels ou amateurs. Avec elles·eux, elle se questionne sur « l’usage du corps » dans la gestuelle artistique, encourageant ainsi chacun à explorer, questionner et cultiver son imagination et sa singularité au service de la création.

Ses rencontres multiples dans les mondes de l’art et des sciences constituent autant d’opportunités pour mettre en pratique ses recherches et développer les processus créatifs. Elle interroge également la pédagogie des enseignements artistiques, cherchant constamment à les enrichir et à les repenser. Martine Truong Tan Trung est diplômée du Master 2 Art’Enact (ingénierie de la formation, mention très bien), professeure de danse diplômée d’État en danse jazz et contemporaine. Elle est lauréate de deux bourses d’aide à la recherche du Centre National de la Danse. Elle est co-auteur du livre Temps, Rythme et Mouvement, des outils pour l’apprentissage en danse et en musique (éd. Delatour) et d’un ouvrage collectif sur l’AFCMD à paraître.

Virginie Garandeau

Conférencière et professeure diplômée d’État en danse jazz et danse contemporaine, Virginie Garandeau occupe depuis 2010 le poste de professeure de culture chorégraphique au CNSMD de Paris. Depuis 1993, elle enseigne l’histoire de la danse dans plusieurs établissements publics et centres privés, dans le cadre de la formation au diplôme d’État de professeur de danse. Elle donne également de nombreuses conférences de culture chorégraphique, en conservatoire ou à l’occasion de manifestations grand public.

Dernièrement, elle est co-commissaire de l’exposition Scènes de bal, bals en scène élaborée par le Centre National de la Danse, et co-autrice du livre-catalogue associé. Enfin, elle participe au Dictionnaire de la Danse (Édition Larousse, 1999 et 2008) ainsi qu’au Dictionnaire des femmes créatrices (Édition des femmes, 2013), parcourant quarante siècles d’histoires des femmes à travers tous les pays ayant enrichi le monde dans les domaines artistiques, littéraires, scientifiques, etc.

Elisabeth Schwartz

Danseuse, historienne de la danse et pédagogue, diplômée du Laban Bartenief Institute of Movement Studies de New York (1996), Elisabeth Schwartz travaille la pensée de Laban, tant au niveau pratique que théorique, dans son enseignement, dans l’écriture d’analyse d’œuvres chorégraphiques, dans son interprétation et sa transmission des danses d’Isadora Duncan. Elle ne cesse de questionner la modernité en lien avec la danse contemporaine. Ainsi elle transmet le répertoire de Duncan à des danseurs contemporains comme Boris Charmatz, François Chaignaud, etc. Depuis 2019, Elisabeth Schwartz est l’interprète en France de la pièce de Jérôme Bel, Isadora Duncan.

Maud Pizon

Maud Pizon est danseuse, chorégraphe et notatrice du mouvement (Laban). Formée à la danse contemporaine au sein de la Compagnie d’insertion professionnelle Coline à Istres au début des années 2000, elle a mené une carrière d’interprète auprès de plusieurs chorégraphes, notamment pour Mié Coquempot, Dominique Brun et la metteuse en scène Clara Le Picard. Elle est diplômée du CNSMD de Paris en cinétographie Laban et d’un Master du Département danse de Paris VIII. Ses projets personnels questionnent avec humour l’interprétation du répertoire chorégraphique du XXe siècle. En 2014, elle crée le solo Une conférence isadorable, délire chorégraphique sur la figure d’Isadora Duncan. En 2017, après cinq années de recherche sur les danses de Ted Shawn et Ruth St. Denis, elle co-signe la pièce A Taste of Ted avec Jérôme Brabant. Cover (2024), sa dernière pièce, transpose à la danse la liberté de la pratique de la reprise musicale populaire sous la forme d’un concert de musique et de danse.

Maxime Guillon-Roi-Sans-Sac

Diplômé en Information et Communication, Maxime Guillon-Roi-Sans-Sac intègre le groupe de recherches chorégraphiques de l’université de Tours en 2007. Son perfectionnement en danse contemporaine se prolonge au sein de la formation Extensions du CDCN de Toulouse ; lors du Programme de Recherche et de Composition Chorégraphique de l’abbaye de Royaumont, ainsi qu’au département danse de l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, où il obtient une licence. En 2014, il participe à un projet de reconstitution du Sacre du printemps de Vaslav Nijinski et Igor Stravinsky, Sacre #2, dirigé par Dominique Brun. Il collabore avec Margot Dorléans sur la pièce Vertébrés, et Samuel Mathieu pour La dynamique des émotions, projet autour d’Yves Klein et Pierre Soulages.
Il rejoint l’équipe de Primitifs, production de Michel Schweizer, qui interroge la place du vivant et son engagement face aux transformations qu’il traverse.

Depuis 2017, il travaille à destination du jeune public, notamment avec Bouture d’un sacre, projet de création et de transmission pour des classes primaires ; De tête en cape de la chorégraphe marseillaise Balkis Moutashar et Petit B, le projet de Marion Muzac tourné vers la petite enfance. Parallèlement à son activité de danseur-interprète, Maxime se forme à la pratique de massage bien-être à l’école Shen-ti.

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