Éléonore False

Intervention auprès des étudiants en option art, années 4 et 5

Éléonore False (née en 1987) est une artiste française, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’ENSAAMA Olivier de Serres à Paris. En 2012, elle a passé plusieurs mois à la Fondation Alvarez Armando Pentaedo à Sao Paulo, avant d’effectuer des résidences à la Source en 2013 , puis à Triangle France à Marseille en 2014. En 2016, elle a effectué un voyage de recherche et de production de tissages au Mexique. 

Elle a participé à plusieurs expositions collectives, notamment Ne trébuchez pas sur le fil…!, par Triangle France (commissariat : Céline Kopp) à Paris, Scroll infini au CAC La Galerie de Noisy-le-Sec (commissariat : Émilie Renard), Contact(s) à la galerie Jérôme Poggi, Double décor à la galerie Escougnou-Cetraro (commissariat : Alexandre Quoi), De leur temps à l’IAC, Villeurbanne, Cool Memories à l’espace Occidental Temporary (commissariat : Myriam Ben Salah) ou encore Le nouveau monde industriel (commissariat : Nicolas Bourriaud) aux Moulins / Galleria Continua.

Dans le cadre d’expositions personnelles, elle a également investi la Project room du Musée régional d’art contemporain de Sérignan, Il suffit de son bras soulevé pour arrêter et faire reculer le soleil (commissariat : Sandra Patron) et le Belvédère du Palais des Beaux-Arts de Paris, avec l’exposition Quoi cela ne s’était pas encore matérialisé en mots (commissariat : Kathy Alliou). En 2016, elle a bénéficié de plusieurs expositions personnelles, NO DIVISION NO CUT au Musée expérimental El Eco de Mexico (commissariat : Caroline Montenat), Draw my breath à l’espace d’Art Glassbox, ainsi qu’Open room, om-thé-tue-eint-agit au Kunstverein de Hanovre. Son travail a fait l’objet en 2015 d’une publication dans le catalogue Pliure, Epilogue aux éditions des Beaux-Arts de Paris et la revue Mouvement lui a consacré un portfolio. En 2015, elle a été lauréate de la bourse des Amis des Beaux-Arts de Paris.

Au départ, Eléonore False sélectionne des images, qu’elles soient magiques, symboliques ou symptomatiques. Elles viennent rencontrer ses propres rites, liés à sa mémoire, à son plaisir, à son époque et à son rapport aux images. Ces images d’archives sont chargées historiquement : elles sont des traces d’activité humaine, d’histoires, de pratiques qui viennent alimenter les fictions qu’elle imagine à partir de ces mêmes images. Ainsi, sortant les documents de leur contexte d’origine pour les faire dialoguer avec sa pratique, elle extrait, découpe, incise, sépare, agrandit, réduit, plie, met à mal les images. C’est par ces moyens plastiques qu’elle redonne une forme de vie aux documents. Une fois cette première relation aux images établie, elle exploite ensuite divers matériaux et collaborations : impressions, collage, céramique, tissage, mise en volume. Autant de gestes qui sont en étroite relation avec les projections qu’elle se fait. Dans ses œuvres, puis avec son propre corps dans l’espace de l’atelier, elle effectue des recherches sur les échelles des pièces et leur perception dans l’espace. Les traces d’activité humaine sont au cœur de son travail car elles sont traduites par l’artisanat, les arts décoratifs, les pratiques corporelles telles que le tatouage, les peintures sur le corps, les ornements, l’architecture… Aussi l’imaginaire est-il essentiel dans son processus créatif : il guide ses choix plastiques et forme un dialecte intuitif, proche du rêve.

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