conférence mercredi 11 mai 2016 à 18h — amphi B, isdaT beaux-arts
workshop du 10 au 14 mai 2016
restitution le 14 mai 2016 — Musée Calbet, Grisolles
Né en Suisse en 1974, Mathias Schweizer étudie à l’École d’Art de la Chaux-de-Fonds et intègre en 1998 les Graphistes Associés à Paris. Il retourne ensuite en Suisse afin de se consacrer à ses recherches personnelles, grâce auxquelles il obtient en 2000 le prix Fédéral de la Culture. Parmi ses collaborateurs, on retrouve les Rencontres Chorégraphiques internationales de Seine-St-Denis, le CREDAC d’Ivry-sur-Seine, le FRAC des Pays-de-la-Loire et les Galeries Lafayette. Considéré comme l’un des artistes les plus irrévérencieux du monde du graphisme, Mathias Schweizer a une approche sémiologique des images ; il questionne plus généralement les représentations graphiques qui nous entourent et que nous regardons sans jamais nous interroger sur leur sens.
Workshop Inventaire général sur la base d’une promesse proposé dans le cadre de Genius Loci
Les musées d’arts et traditions populaires ont pour fonction de conserver des objets de la vie courante d’une histoire relativement proche de nous, rarement plus de 200 ans, et à les exposer de manière courante au sein de reconstitutions qui dans un même lieu vont se faire confronter des situations d’époques différentes mais localisées précisément dans un village, une région.
À partir de là, l’objectif du workshop est de chercher à voir comment le design graphique peut accompagner ce désir de faire histoire à travers l’observation de nos quotidiens et leur réinvention scénographiée.
En partant de l’énoncé quantitatif de la collection du Musée Calbet les étudiants tenteront d’imaginer et de fabriquer d’ici le 10 mai 2016 la totalité des objets « promis » par le musée, afin de constituer un ensemble fantasmé qui sera restitué dans son intégralité dans le cadre d’une exposition au musée et d’un catalogue résonné de cette collection.