salle 02, isdaT beaux-arts
Artiste, essayiste et historien de la performance, Arnaud Labelle-Rojoux est une personnalité atypique formée à l’École des beaux-arts de Paris. Non sans humour, son œuvre explore l’art et ses limites dans un registre absurde et poétique, d’une liberté enfantine. Influencé par Marcel Duchamp, Robert Rauschenberg, Allan Kaprow ou le mouvement Fluxus, l’artiste réalise d’abord des performances, avant de pratiquer l’écriture et d’organiser des événements.
Sa première exposition personnelle, L’amour toujours, a lieu à Calais en 1978. Il publie en 1989 la première édition de l’Acte pour l’art, une histoire de la performance. En 1996, L’art Parodic’ est publié aux éditions Java. En 2002, il conçoit et présente au Palais de Tokyo Le Nonose Club dans un décor de plateau de télévision improbable. En 2008, son exposition On va encore manger froid ce soir se tient au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Nice. Il participe également à de nombreuses expositions collectives, comme La Force de l’Art 02 dans la nef du Grand Palais (2009) ou Les Maîtres du désordre au Musée du quai Branly (2012), à Paris. Des corps compétents (la Modification) a été présentée au Centre National d’Art Contemporain de la Villa Arson à Nice en 2013.
Arnaud Labelle-Rojoux vit et travaille à Paris. Il enseigne actuellement à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de la Villa Arson à Nice. Il est représenté par la Galerie Loevenbruck à Paris.
+ Le Bal
samedi 22 oct. 2016 de 21h à 0h
studio du CDC, Toulouse
Avec l’Orchestre Étincelle, Arnaud Labelle-Rojoux, Massimo Furlan, Louise Ronk-Sengès, et les étudiants de l’isdaT.
« Le Bal du Printemps de septembre sera tout à la fois festif et poétique. Mi-cabaret, mi-fête popu partagée. On est prié de venir déguisé, fanfreluché, maquillé : bal animal, bal animots. Dada ou toutou, ou chacal, taupe, cricket, couleuvre, panthère ou kangourou ! Un orchestre donnera le ton : rythmes, refrains, chansons. Connus. Reconnus. Souvenirs passés, souvenirs futurs télescopés. Clin d’œil en fond de scène à Picabia et Satie : Relâche, « la vie d’aujourd’hui, tout pour aujourd’hui ». Un bal ? Avec numéros plus ou moins savants : entrée des ours dansant à pas lourds la Ursonate de Schwitters ; tapisserie d’images projetées ; Massimo transformiste virtuose sautillant Patrick Juvet ; démonstration de « danses paradoxales » ; Louise, l’oiselle siffleuse, Papagalla enchanteresse aux confins de l’extase … Un bal ? Oui, un bal. Tout le monde en piste ! »
Arnaud Labelle Rojoux