Vitrine, genre 2030

Librairie Ombres Blanches, Toulouse

Vitrine imaginée par genre 2030, groupe de recherche de l’isdaT, soutenu par le ministère de la Culture, réunissant étudiant·es, artistes, enseignant·es artistes ou théoricien·nes, à la librairie Ombres Blanches à Toulouse.

Diffusée par les travaux des lesbian, gay et queer studies, la notion de genre, d’une grande fécondité en sciences sociales, s’est imposée comme un outil pertinent et précieux pour éclairer les représentations qui sous-tendent nos vies contemporaines. Mais qu’en est-il de l’appropriation et des usages que chacun de nous en fait ? 

Dans cette installation, chacun·e des participant·es a proposé de partager avec les autres un ou plusieurs titres d’ouvrages récents ou historiques dans les champs les plus divers : ils constituent autant de déclinaisons possibles de cette appropriation que nous voulons rendre publique pour vous inciter vous, passant·es, à vous interroger à votre tour, d’où l’emploi du papier miroir qui capte votre reflet et par là offre de vous inclure dans le dispositif. 

La dissémination aléatoire des titres se veut déjouer toute volonté de domination ou de hiérarchisation. Les piles d’ouvrages de chaque côté de la vitrine matérialisent concrètement la richesse des publications plus ou moins directement redevables à la notion de genre, où il sera loisible de puiser pour venir renouveler, par tirage au sort, cette proposition qui se pense in progress : regardant, au delà la date symbolique de 2030, vers l’avenir en construction.  

Projet porté par Valérie du Chéné et Hervé Sénant, professeur·es à l’isdaT.
Artistes et étudiant·es participant·es : Socheata Aing, Abel Bourgogne, Hsin-Fu Chung, Thomas Demoulin, Soa Gourvest, Naomi Henry, Romane Laillet, Lois Lajarettie, Marthe Lallemand, Mathilde Marquant, Catherine Martin, Salomé Monnier-Danan, Georges Prat, Axel Raingeard, Diane Réa et Emmanuel Simon.


Le texte du cartel présenté à Ombres Blanches est rédigé en VG 5000 (typographie créée par Justin Bihan contenant des caractères d’écriture inclusive et gender-fluid) sur la suggestion de Loraine Further, graphiste et enseignante à l’Arba-Esa (Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles) et à l’erg (école de recherche graphique).

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