L’atelier vidéo est structuré autour de trois champs de recherche :
Les éléments constitutifs d’une production filmique, à savoir l’image, le son et le temps sont à la fois le support et l’objet d’une interrogation liée à l’imaginaire, c’est-à-dire à la faculté de se représenter un monde par la pensée. Toutes les sources, images dessinées, peintes, enregistrées, photographiées, gravées, samplées, modélisées, musicalisées sont à compiler, découper, organiser, structurer, hiérarchiser, équaliser.
Les démarches documentaires sont des démarches singulières, elles s’ouvrent à toutes les mises en scène et perspectives du réel, à tous les souffles imaginaires. Elles lancent des passerelles vers toutes les formes artistiques, l’expérimentation et l’essai. Elles s’inscrivent dans le politique, l’humain, l’expérience sensible et esthétique.
La monstration, la diffusion, l’existence dans sa matérialisation, dans son rapport à l’espace et au public, tel est le champ du possible des expériences sensibles, des échanges et des rencontres. En questionnant déplacements et décadrages de la position du spectateur ou de la spectatrice, en spatialisant les propositions, en faisant résonner dans un parcours physique et temporel des installations, des constructions pour les films vidéoprojetés.